la tour sombre tome 1 : le pistolero

la tour sombre a bercer une grande partie de ma vie. il était normal que j’en parle ici et la sortie de la bd m’a donné l’envie de vous sortir la critique de tout les tomes de la tour sombre. ici a partir d’aujourd’hui et tout les deux jours vous aurez droit à la critique de chaque tome de ce cycle extraordinaire.

Titre : la tour sombre tome 1 : le pistolero

écrivain : stephen king

genre : western post-apocalyptique

note : 8/10

“L’homme en noir fuyait à travers le désert et le pistolero le poursuivait…”

la première phrase est géniale. souvent la premier phrase permet de rentré dans le livre et de ce laisser bercer par celui ci. quand celle ci est loupé on a du mal à s’accrocher. ici c’est tout l’inverse. cette première phrase accroche et ne nous lâche plus jamais. Ainsi le premier tome de la Tour Sombre, le pistolero, nous présente Roland de Gilead, un étrange personnage évoluant dans un monde nous rappelant fortement l’Ouest américain. On y apprend que Roland est à la poursuite d’un dénommé Walter. On constate aussi que le héros est obsédé par un objectif mystérieux, la Tour Sombre, et qu’il est persuadé que Walter pourrait lui en apprendre plus. le Pistolero est un homme de valeurs, d’honneur, de bravoure.

Après avoir séjourné un moment dans une ville paumée, Roland continue sa route vers l’ouest, et pénètre dans le désert. Là, il rencontre un enfant, Jake, qu’il prend sous sa protection. Toujours à la recherche de Walter, les deux voyageurs pénètrent ensuite dans des mines où ils sont attaqués par des sortes de mutants. Jake est en danger, Roland doit alors choisir de sauver l’enfant ou de continuer sa route vers la Tour Sombre. Il laisse mourir Jake qui, dans sa chute, lui annonce une mystérieuse phrase : ‘’Allez-vous en. Il existe d’autres mondes que ceux-ci’’. il nous faudra les autres tomes pour comprendre ce que disait l’enfant. la rencontre de jake et roland est très important mais aussi magnifique. leur relation est douloureuse et triste, mais on sent un vrai puissance. le reste du livre est rempli de mystère. Le Pistolero, premier opus de l’œuvre la plus ambitieuse de Stephen King, fut écrit il y a presque trente ans. l’idée du cycle de la Tour Sombre a germé quand stephen king était étudiant.

Le pistolero est né en 1970 et ne sera achevé que 12 ans plus tard ! Le fait que ce fut plusieurs petite nouvelle rassemblé entre elles fait que sa lecture est assez difficile. Cependant, elle est indispensable, si on veut voir lequel Roland est égal à lui-même et également parce qu’on a là toute les bases du cycle. Le Pistolero nous fournit également quelques indices sur le lieu et le quand où se déroulent les évènements. rarement, dans un roman de King, un héros n’aura été si antipathique et mauvais, comme quand il n’hésite pas à massacrer toute la population d’une ville, démontrant pour la première fois sa puissance. Et pourtant on s’y attache, peut-être parce que l’on sent déjà que Roland est manipulé par le destin .Le roman s’achève lorsque, après une rencontre avec Walter.

 Ce roman est le plus court de la saga, mais également le plus dur à lire. Rentrer dedans est compliqué et il m’est arrivé de le lâcher deux ou trois fois avant de pouvoir le finir, mais une fois terminé on peu définitivement se lancer dans la saga et goûter au plaisir suprême.

La lecture est dure mais obligatoire et, au final, on est récompensé de notre effort.

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