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CHANSON DU BAROUDEUR. Elisabeth Hamidane

Par Collectif Ratures // Poésie // Grenoble

 

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Départ sur les chapeaux de roues

Quito n’a plus son visage d’Ange

Une Flèche brûle entre nous

Et Le soleil brise ses phalanges

Sur le pick-up qui m’emmène loin

Des souvenirs proches des enfers

Et fumer me rappelle moins

L’image jaunie par la poussière

J’ai les épaules glacées solides

L’œil sec du joyeux vagabond

Rêves de joyaux au baluchon

J’ai les amours glacées pas solides

Oublie oublie-moi joli(e)

En tirant la langue aux arcs-en-ciel

Cinq doigts d’honneurs épouvantails

Mouchent les étoiles à la chandelle

Et la main quelquefois canaille

Pleure pas mon cœur t’es dans mon cœur

Accords mineurs sur ma guitare

Cinq doigts d’amour brûlent mes erreurs

Sourire de singe vert au miroir

Oublie oublie-moi joli(e)

Clope au vent mèche en dentelle

L’espoir fait rire les vautours nus

Et danser les occasionnelles

Etreintes chinoises de pendus

Oh les beaux jours filent et défilent

Sur le stéréoscope des nues

Eldorado hors des idylles

Coussins d’ange ou d’orage en vue

Je veux des heures des océans

J’ai mon baluchon plein de rêves

J’avais plein d’amour dans le temps

Puis m’acquitter de mes vieux rêves

Le pick-up touchera l’océan

Libre je plongerai tête la première

Le pick-up rouillé brûlant

Brouillant tes yeux éteints et fiers

Adieu radieux triste joli(e)

Les jours bleu nuit sont dépassés

Claque la serrure du Paradis

Brûle ma soif d’immense été.

Oublieoublie-moi joli(e)


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