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Esprits criminels – Episode 6.16

Publié le 09 juin 2011 par Speedu
Esprits criminels – Episode 6.16

Témoin silencieux / Paroles et musique
Coda

Saison 6, Episode 16 sur 24
Diffusion vo: CBS – 23 février 2011
Diffusions vf: RTL TVI – 30 mai 2011, TF1 – 15 juin 2011

Le DSC est appelé sur le kidnapping d’un couple. Mais le seul témoin est leur enfant autiste …

Pauvre Seaver … Toujours intuile et en plus, elle s’est mise à dos en une réplique les millions de fans hystériques de Doctor Who en envoyant chier Reid qui se lançait dans une explication sur ce bon vieux docteur anglais de Gallifrey. C’est surtout la façon dont elle l’envoit chier, à coup de « je suis désolée » …. Comme si il fallait avoir pitié des fans de Doctor Who … Bon, les fans de Who version Moffat, oui, je comprends, je serais pareil, désolé pour eux, mais là, rien n’est précisé et c’est donc plus le docteur en général, et plus globalement le coté geek sur lequel la blondasse chie. Excuse miss inutilité 2011, on peut avoir des passions autres que le maquillage pour draguer les camionneurs en manque !

Du coté de Prentiss, la menace se précise, mais de façon clichée. Bouh, Emily, je sais ce que tes amis font en ce moment parce que je suis un gros méchant trop prévisible prévoyant ! Si les deux pouvaient s’entretuer, je ne m’en plaindrais pas. C’est vraiment trop cliché et en plus, Paget Brewster ne met aucune émotion dans son jeu. Doyle menacerait une porte de cuisine que celle-ci serait plus émotive que Prentiss. Du coup, j’ai du mal à ressentir le danger, encore plus quand il faut se trainer les deux boulets de son ancienne équipe et leur « n’appelle surtout pas ton équipe de profilers qui pourrait nous aider à comprendre Doyle et anticiper ses mouvements ! » Les boulets quoi …

Esprits criminels – Episode 6.16

Parfait, tout simplement

D’un autre coté, cela permet à l’équipe de se concenter sur l’affaire du jour qui s’avère excellente tout simplement. Le gamin autiste est très bien écrit, même si le jeu est limite (hmmm la « tremblotte » quand il arrive à l’école). On s’attache immédiatement à ce pauvre gosse alors que pour moi, il n’y a rien de pire que les gamins handicapés dans une série (enfin si, il y a pire, il y a l’ado de série). Mais là, cela sonne tout simplement juste. Il faut dire qu’ils ont dû être bien aidé par Joe Mantegna (Rossi), qui a un enfant autiste lui-même et qui est très actif dans différents associations et oeuvres de charité pour soutenir les enfants autistes et leurs parents. On aurait d’ailleurs pu se passer de la petite réplique de la tante du gamin sur le fait qu’il a l’air de vachement s’y connaitre en autisme. Semi fusion Rossi / Mantegna et un brisage de quatrième mur pas vraiment assumé, ce qui laissé une drôle d’impression.
Mais l’essentiel de l’attachement vient aussi et surtout de Reid. Déjà, à la base, tout le monde aime Reid (ou presque). Mais là, son interactivité avec le gamin est tout simplement géniale, Matthew Grey Gubler étant en grande forme dans ces scènes. Je retiendrais particulièrement la scène du pianoà deux, simple mais diablement efficace. Anoter que la musique au piano qu’on retrouve tout au long de l’épisode est une création originale pour l’épisode. Elle est très simple, avec une boucle qui se répète mais elle s’avère très puissante.
Et en plus, comme souvent cette saison, Reid comprend le tout et permet à l’équipe d’avancer parce que bon, Hotchner, Morgan, Rossi et Prentiss glandent plutôt beaucoup. Donc vraiment, bravo Reid !

Mais du coté du criminel du jour, l’épisode fait également fort puisqu’on ne peut s’empécher de le plaindre. Ce n’est pas une mauvaise personne à la base. Il veut simplement pouvoir retrouver ses fils qu’il a perdu, comme il a tout perdu suite aux problèmes financiers dévastant la région de la Louisiane frappée consécutivement par de terribles catastrophes ces dernières années. La région ne s’en remet tout simplement pas et est laissée à l’abandon par les autorités gouvernementales. Le désespoir de toute une région et de personnes qui n’ont pas mérité cela est traitée de façon très sobre, sans appuyer lourdement dessus, ce qui rend le propos plus fort à mon sens. Rien que le fait qu’il soit passé à l’action permet d’exprimer ce propos. Il n’était pas nécessaire d’être didactique et justement, l’épisode évite ce piège. Donc là encore, bravo.

Bref, 9/10

Une excellente histoire, très émouvante, et bien développée, qui réussit parce qu’elle met en avant les personnages et les situations sans appuyer lourdement dessus. Dommage que l’intrigue Prentiss ne soit pas du tout à la hauteur, trop clichée et interprétée sans grande conviction.


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