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{CLASSEMENT} - 38 - Happy Endings (Saison 1)

Par Delromainzika @cabreakingnews

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{CLASSEMENT} - 38 - Happy Endings (Saison 1)


Nouvelle comédie fraîchement débarquée cette année sur ABC, en mi saison, en catimini, finalement Happy Endings c'est bien plus que ça. C'est une nouveauté à la stature équilibrée qui ne déshonore en rien son genre pourtant si mal éculé cette saison. Cette série c'est la légèreté assumée. On en fait pas des tonnes dans chaque épisode, bourré à la référence pop-culturienne américaine. C'est une sorte de boule d'air frais que l'on prend comme ça et on se rend compte au final, que derrière toute la culture mainstream qui envahie nos écrans, il y a aussi un peu de rigolade et de sujet abordés sans fanfreluches. Car c'est le problème de beaucoup de sitcom, c'est un humour gras. Ici on fait un régime et c'est pas plus mal, bien au contraire. La crème glacée des gâteaux de mariage, c'est pas bon pour la santé.
Quand je regarde Happy Endings je vois autre chose qu'une sitcom. Car même si les gags sont efficaces et drôles, le plus important est l'unité du casting et des personnages. C'est terriblement efficace. Dans le casting, on a Elisha Cuthbert dans le rôle d'Alex, la femme qui s'est enfuie le jour de son mariage avec Dave (Zachary Knighton). Son personnage n'est pas celui qu'il faut pour vraiment rire avec la série mais elle apporte cette certaine modestie, son côté calme et aussi une unité au groupe. Elle est géniale quand elle est mise en duo avec Penny (Casey Wilson) par exemple. Justement Penny. Je crois que c'est mon personnage préféré. C'est la délurée de la bande, celle qui est vraiment complètement cinglée mais qui a une vie amoureuse bien malheureuse. On y revient à deux reprises : avec le leader d'un groupe de rock puis dans le season finale au mariage.

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Mais justement, on ne s'arrête pas là puisqu'il y a la relation entre Penny et Max (Adam Pally). Max est le gay de la bande. Ce qu'il y a d'intéressant avec ce personnage c'est qu'il n'a rien de l'archétype gay. Alors que dans les séries de ce genre, on en fait un vrai cliché (on peut voir Modern Family par exemple où le gay est vraiment très stéréotypé), ici non, c'est tout le contraire. En tout cas il joue son rôle à merveille et est souvent dans le burlesque. L'exagération de certaines scènes entre lui et Penny permet d'offrir à la série cette petite bouffée d'oxygène qui ouvre le débat sur leur vie sentimentale que l'on peut qualifier de désastreuse. Il y a un couple stable, c'est Jane (Eliza Coupe) et Brad (Damon Wayans Jr). Il y a une dynamique dans ce couple que l'on retrouve dans aucun des autres duos formés dans la série.
Je retiens de cette petite (trop petite) saison l'épisode parodiant les hipsters. C'était quand même du grand art. Non mais franchement, c'était casse gueule mais la série s'en sort haut la main. L'humour déjanté mais très familial offre à cette série un ton particulier. L'alchimie entre les différents personnages est palpable. Au final, le piment de ces petites histoires, de ces différents gags, Happy Endings apparaît comme un petit OVNI des sitcoms de cette série, réussie en tous points. Entre un bon casting, des bons gags et un bon scénario, c'est ce qu'il fallait. C'est frais et léger sans trop en faire. C'est ce que l'on demande parfois, certes de l'humour mais pas trop. Un grand changement par rapport à l'étalage de mauvaises idées que l'on a pu voir cette saison, Happy Endings est une vraie réussite.
Meilleur épisode : 1.05 "Like Father, Like Gun" et 1.12 "The Shershow Redemption"
Pire épisode : 1.11 "Barefoot Pedaler"


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