
Dans la matinée, l'Institut Robert-Koch, chargé de la surveillance et de la lutte contre les maladies, avait formellement désigné les graines germées comme vecteurs de l'infection, mais en se basant sur des données épidémiologiques. Selon Reinhard Burger, le patron de l'institut Robert-Koch, l'autorité fédérale de contrôle des maladies, "les personnes qui ont consommé des graines germées ont neuf fois plus de chances de souffrir de diarrhées hémorragiques que les autres", ce qui lève les derniers doutes. Les autorités sanitaires allemandes ont par ailleurs levé leurs réserves à la consommation de concombres, de tomates et de salades. Cependant, si l'origine du mal est déterminée, la bactérie n'est pas éradiquée : "l'épidémie n'est pas terminée", a mis en garde Reinhard Burger. Selon le Parisien.fr, qui cite le porte parole des questions de santé et de consommation à la commission européenne, il s'agirait de graines germées de haricots rouges, de soja et de tournesol : "En remontant la piste de ce que les malades avaient mangé, on a identifié que les graines germées de haricot rouge Azuki, de tournesol et de soja comme étant les vecteurs de la bactérie", explique le porte-parole. "Ce sont des végétaux que l'on retrouve dans les salades, les sandwichs ou que l'on mange tel que. Il semble que ces produits n'ont pas été exportés hors d'Allemagne, précise-t-il. Apparemment, au moins 80 personnes souffrant de la bactérie E.coli entéro-hémorragique à travers l'Allemagne ont consommé des graines germées provenant d'une seule et même ferme, affirme le ministre de l'Agriculture de Basse-Saxe, Gert Lindemann, dans Focus. L'entreprise a pu utiliser des semences souillées ou bien un employé de l'exploitation a pu infecter les lieux en raison d'un "manque d'hygiène", selon lui.