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Le débat sur les "redressements techniques" commence à animer les salles des Instituts de sondages. Sans ces "redressements", il semble acquis largement que Marine le Pen serait actuellement à 27 %.
Pourquoi la France n'ouvre-t-elle pas sérieusement la question des "redressements techniques" dans ses sondages ?
N'y aurait-il pas obligation à préciser les critères des "redressements techniques" et leur impact par enquête ?
Lors des récents débats parlementaires sur ce thème, cette obligation a été écartée au motif de "secrets de fabrication". Mais compte tenu de l'impact des sondages sur l'opinion, cette "alchimie" ne devrait-elle pas être exposée avec davantage de transparence ?
Actuellement, sans ces "redressements", Marine le Pen est en moyenne à 27 %. Pourquoi cette réalité comme le contenu précis des "redressements" peuvent-ils encore être durablement cachés ?
La place des sondages dans la vie publique impose une gestion nouvelle de la crédibilité donc de l'exposé transparent des méthodes mises en oeuvre.