Magazine Conso

Vitriol d’oeillet, ou lorsque Serge Lutens extrait la colère d’une fleur

Publié le 12 juin 2011 par Rubybzz

C’est une fleur toute chiffonnée dont les pétales sont en dents de scie. Au premier abord, tout semble lui donner ce côté agressif. C’est ce qui a donné à Serge Lutens de faire de l’oeillet le héros – ou anti-héros ? – d’un parfum en colère. Comme à son habitude le créateur ne s’arrête pas à cette première impression et après la violence et la colère, il y voit aussi et surtout l’élégance d’un dandy qui porte cette fleur à sa boutonnière.

Vitriol d’oeillet, ou lorsque Serge Lutens extrait la colère d’une fleur

Fleur souvent utilisée dans les parfums féminins, Serge Lutens a voulu une fois de plus casser les conventions et proposer un parfum qui ne soit destiné ni à un homme ni à une femme, mais une sensation, une émotion propre à chacun. Vitriol d’Oeillet met en scène un oeillet épicé et poivré grâce au clous de girofle et aux poivres. Là encore, rien n’est choisi par hasard pour faire ressortir cette violence. Dès les premières notes, le clou de girofle cloue sur place, et le poivre symbole de la part de méchanceté présente en chacun vient quant à lui de Cayenne (du bagne ?). Un parfum fleuri boisé légèrement poudré qui exprime cette zone d’ombre, cette noirceur, qui cohabite au plus profond de nous. Car après tout, n’a-t-on pas l’habitude de dire que le Bien et le Mal ne peuvent exister l’un sans l’autre… Une chose est certaine, ce parfum sera plus facile à porter à la boutonnière que la fleur elle-même.

Que vous inspire ce parfum ambigu et mystérieux ? Seriez-vous prêt à porter un parfum dont la symbolique est celle de la colère et de la violence ?

Vitriol d’Oeillet, Serge Lutens
95 € les 50 ml
Disponible à partir de juillet 2011 au Palais Royal Serge Lutens puis lancement national à partir de septembre 2011.
www.sergelutens.com


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Rubybzz 10965 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine