L’impasse et ses squames bleutés,
ses trainées
de mélancolie
qui ont des teintes d’argent sourd
L’impasse étouffée par ses murs
aveugles et nus qui la vouent
à l’ombre flétrie, chuchotée
au mystère des clairs-obscurs
L’impasse ruisseau de pavés
comme autant de croûtes durcies
d’écailles humidifiées
faufilées
entre les parois
L’impasse…qui cherche à fuir
et à soustraire à tout regard
son désert, cette transgression
L’impasse et sa géométrie
droite de flèche décochée
l’impasse
aux espoirs fauchés net
par le coup d’arrêt de ce mur.
Photo et texte : Patricia LARANCO.