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Le retour de Carrie

Publié le 13 juin 2011 par Poclatelephage
J'ai vu très peu d'adaptations de séries cultes sur grand écran. D'ailleurs, il existe certainement très peu d'adaptations de séries cultes sur grand écran. Si pour des raisons qui m'échappent, j'ai visionné dans une salle obscure le premier « X Files » réalisé pour le cinéma, j'étais passée (volontairement) à côté de « Sex and the city » le film. Si un jour, « Arrested development » sortait, je m'y précipiterais, mais c'est une autre (vieille) histoire.
Le retour de Carrie
J'ai donc été ravie de pouvoir regarder un film adapté d'une série dans mon petit écran et je n'ai pas regretté un instant de ne pas avoir fichu 10 euros dans le visionnage de ce certes agréable épisode très long des aventures de Carrie et ses copines. Ca me rappelle un peu les téléfilms de « Docteur Quinn » niveau qualité, même si dans « Docteur Quinn » bizarrement il y a moins de placements de produits. Mickaëla boit rarement des café Starbucks avec sa copine Dorothy dans le drugstore de Loren Bray. Je l'avoue en effet mon plus gros problème avec ce gigantesque épisode de « sex and the city » a été cette tendance extrêmement agaçante aux placements de produits super voyants. Alors, évidemment, certaines mentions sont indispensables, notamment celles aux créateurs de haute couture et aux chausseurs de luxe qu'affectionnent nos divas new-yorkaises, mais d'autres sont franchement problématiques : les gobelets du starbuck donc, mais le pire a été l'apparition des sandwiches « Prêt à manger » et pourtant Dieu sait que j'adore le « Prêt à manger » et que je rêverais que l'enseigne s'implante en France.
Vraiment j'aurais eu mal au cœur de payer pour un film qui n'est déjà pas mieux conçu que quatre épisodes de « sex and the city » mis bout à bout en me payant en plus de la publicité éhontée sur quasiment chaque plan.
Sinon, rien à dire, l'histoire est sympa, même si elle tourne finalement à « beaucoup de bruit pour rien », mais c'est un peu l'apanage de toutes les comédies romantiques. Charlotte qui n'a pas forcément été toujours mon personnage favori de la série se sort vraiment bien de ce grand téléfilm, mieux que Carrie qui est quand même passablement laide, il faut bien le dire, quand elle se coiffe comme Céline Dion ou simplement quand elle n'est pas outrageusement fardée.
Au final, après avoir visionné d'un bloc en me régalant la saison 1 de « Episodes », qui m'a beaucoup fait réfléchir au sort des pauvres ex « Friends », à jamais cantonnés à leur rôle dans la série culte, j'ai réalisé que les filles de « sex and the city » étaient condamnées à camper des new-yorkaises superficielles et vieillissantes, ce qui est finalement un peu triste. Le seul réconfort que je tire de tout ça, c'est que Carrie a réussi à résister à la tentation de concevoir des enfants, ce qui est tout à son honneur.
Sinon, je voulais signaler que je n'étais pas dupe de l'apparition de la super assistante, qui joue le double quota « personne de couleur » et « ronde » pour éviter à la production de se faire taper dessus pour le côté WASP – j'oublie certes Harry et Charlotte – et surtout très squelettique de son casting d'héroïnes.
[NDLA : Ca fait un peu froid dans le dos, mais ceci est mon 1999ème billet.]

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