Ce déplacement en Argentine a été l'occasion pour la présidente argentine d'évoquer les éventuelles discussions avec la Grande-Bretagne au sujet des iles malouines. A la fin de son rendez-vous d'une heure avec le secrétaire d'état de l'ONU, Mme Kirchner a confié aux médias présents au palais présidentiel: " nous avons dit à Ban Ki-Moon que l'angleterre doit accepter de s'asseoir autour d'une table et de régler avec l'Argentine le problème des malouines."
La présidente argentine était d'humeur badine puisqu'elle en a profité pour plaisanter et se moquer gentiment de Ban Ki-Moon, dont l'avion 'a pas pu se poser à Buenos Aires. En effet, le nuage de cendres venant du Chili a encore fait des siennes, empêchant tout avion de se poser dans la capitale argentine pour les prochaines 36 heures.
L'avion du patron de l'ONU s'est finalement posé à Cordoba, obligeant Ban Ki-moon à poursuivre son voyage en mini-bus sur les routes de la pampa. En route, Ban Ki-Moon s'est arrêté pour prendre un solide petit-déjeuner. "Cela a été une expérience unique," a indiqué le secrétaire de l'ONU. " Je trouve que les paysages sont magnifiques et j'apprécie beaucoup les grands espaces."
Ban Ki-Moon espère que "l'ONU et l'Argentine peuvent renforcer leurs relations. L'Argentine a un rôle à jouer au niveau international. Ce pays est un pionner pour la défense des droits de l'homme, comme il l'a prouvé lors de la dernière dictature. Grâce au leadership exemplaire de Cristina Kirchner, je suis certain que l'Argentine va atteindre tous ses objectifs de croissance."
Ban Ki-Moon va poursuivre son voyage, si le nuage de cendres le permet, vers l'Uruguay avant de rencontrer la présidente Dilma Rousseff au Brésil.
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