Interview avec Melissa Gilbert à L.A! (article 106)

Veuillez faire jouer l'audio au moment que je le signalerai et pour les nouveaux lecteurs, prendre soin de lire le descriptif, merci.

Vous rappelez-vous de la petite maison dans la prairie?

Sous le charme et les airs d'une brise d'avant été, monsieur Péladeau me renvoyait en Californie. La ville? Los Angeles. Pour m'entretenir avec la petite Laura Ingalls que campait si bien ce personnage, par une toute petite mignonne jeune fille nommée, Melissa Gilbert, mesdames et messieurs. Je montais à bord de l'avion s'envolant pour L.A, dès lundi matin, le 13 juin afin de prendre quelques jours de congé parmi les têtes d'affiches!

Je ne figurais pas parmi ces têtes, mais je savais que j'allais en être bien entourée. J'avais rejoint, par téléphone, madame Gilbert, hier à son domicile et... non, non! N'essayez même pas de savoir son numéro de téléphone ni son adresse privée de la résidence. Je ne suis pas autorisée à divulguer ces informations. Donc, j'avais rejoint madame Gilbert pour lui annoncer mon arrivée à l'aéroport vers les 11 heures, ce lundi. Elle en était très enchantée et avait hâte de me rencontrer. Et moi, nerveuse...

lundi 13 juin 2011

Quittant l'aéroport de notre belle province, la température était fraîche et pluvieuse. Atterrissage à l'aéroport de L.A, la température était bien, pas encore pleinement chaude, confortable et le soleil m'embrassait à la sortie de l'avion. Dédé m'accompagnait. Bien entendu, j'avais besoin d'un caméraman. Je le trouvais plutôt silencieux, discret depuis quelques semaines.

Genny avait soigneusement préparé mes effets personnels. Eh oui... calibouère! J'étais culottée avec mes règles menstruelles! Je déteste cela. Je ne sais combien de fois je devrais le répéter... je déteste sortir loin emportant ces fichus serviettes hygiéniques.

C'est ça être une femme et son calvaire... et puis non, je n'ai pas souhaité passé sous le bistouri subir une opération pour régler ces cycles de sang mensuel. J'opte pour l'adaptation et le chialage! Ben quoi... qui n'aime pas chialer pour chialer?

Nous nous dirigions vers la sortie là où une voiture nous attendait. Comme de fait, un appel sur mon cellulaire. Je répondais.

Dédé passait les portes de la sortie et moi je m'affichais au téléphone.

snorounanne - Oui? (Qui d'autre à Los Angeles pouvait me contacter)

Jodie Foster - Ma beauté des îles est venue à moi. Charmant. On se voit ce soir?

snorounanne - Jodie? Com... (faisant signe à Dédé d'attendre) Tu m'observes pour l'amour de Dieu... j'ai pas le temps, malheureusement, de te parler. Dédé m'attend et la voiture,...

Jodie Foster - Je sais, je sais. Tu seras à L.A pour combien de jour?

snorounanne - (passant un soupir exaspéré) Le boulot m'appelle. (raccrochant)

Dédé - (souriant) Genny?

snorounanne - (passant devant lui avec mon traîneau) Jodie qui m'emmerde.

Dédé - Ah... (me suivant par derrière) Tu lui as dit que tu venais passer quelques jours à Los Angeles?

snorounanne - Je lui ai rien... (apercevant la voiture et la personne) Dites-moi que je rêve...

Jodie Foster - Bienvenue à L.A!

Dédé - Quel accueil! Une limo...

Jodie Foster - Edouard va se charger de vos bagages. Laissez-le. Et vous deux, montez à bord.

Dédé - Super!

Jodie Foster - Snorounanne?

snorounanne - (laissant les bagages au chauffeur) J'en reviens pas.

Jodie Foster - Tu aimais ça que je t'impressionne. Je n'ai pas oublié.

snorounanne - Je veux que ce soit bien clair. Je suis ici parce que j'ai... ah pis... à quoi ça sert de te le dire. Tu sais tout. (montant à bord)

Jodie Foster - Vous avez faim? Nous irons manger.

Dédé - Je sens qu'on va bien s'amuser! (sourire à pleines dents)

snorounanne - (lui donnant un coup de coude sur le bras) On s'amusera quand on aura terminé ce qu'on a à faire et pas avant.

Jodie Foster - (s'asseyant à mes côtés) Madame la boss a parlé.

snorounanne - J'y tiens.

Jodie Foster - Parfait.

snorounanne - Direction notre hôtel. Tu lui dis, s'il te plaît, Jodie.

Jodie Foster - Ce que tu peux être casse-pied... Edouard? On les conduit dans leur patelin.

Dédé - Et, on ne va pas manger?

Jodie Foster - La boss s'entête de suivre à la lettre, le mode d'emploi.

snorounanne - Le boss... monsieur Péladeau est le boss. Je ne fais qu'exécuter.

Jodie Foster - (petit sourire moqueur) Tu le projettes pour quelle heure cette interview?

snorounanne - (dans mes pensées lointaines) Y a de magnifiques arbres verts... c'est tellement beau à voir.

Dédé - Pour quinze heures.

Jodie Foster - Merci Dédé. (roulant jusqu'à l'hôtel)

 Belle vue...

 même eux, ils ont leur poubelle bleue (récupération, recyclage)

Me retrouvant seule dans la chambre d'hôtel, je pensais à ma tendre Genny. Il devait être pas loin des 15 heures. Le décalage horaire, comme vous le savez entre Montréal et Los Angeles est de 3 heures. Donc, ici il était presque midi. J'ai observé chez elle, d'ailleurs, en pensant à elle, justement, des effets spéciaux remontent en moi... elle était un peu comme Dédé. Silencieuce, discrète et j'irai jusqu'à formuler, soucieuse.

Dans ma grande valise, je sortais les notes préparées pour cette entrevue d'ici quelques heures, dans la loge, tout semblait-il, où les petites Ingalls s'y joignaient. Et puis... un léger malaise du type, une vague d'angoisse, gênait ma respiration. Une... une ou des présences je sentais. Et ma tête ne supportait plus ou moins l'ordre des idées, des pensées.

On aurait dit que j'entendais en moi, quelque part au fond de moi, d'autres mots rattachés formant une phrase répétitive. Et des coups à la porte me faisaient sursauter.

Dédé - Je peux entrer?

snorounanne - (allant ouvrir la porte) Maintenant oui.

Dédé - Merci. (entrant) Nous y dormirons 2 nuits entières, dans ces chambres 5 étoiles. (regardant par la fenêtre) Tu as une meilleure vue que la mienne. Piscine, jolies femmes...

snorounanne - Ah... je t'en prie. Vas-y, si ça peut te faire plaisir.

Dédé - Tu es sérieuse?

snorounanne - Je peux m'occuper de la caméra, de l'éclairage, du micro, des mises au point. J'en ai déjà fait.

Dédé - (regardant encore par la fenêtre) Elles peuvent m'attendre. Le boulot avant tout. (faisant un clin d'oeil) Je t'amène manger. Tu es prête?

snorounanne - J'apporte le complet pour l'émission. Oui, je suis prête.

Dédé - On a donc une heure pour manger, une heure pour se rendre là-bas et installer l'équipement. Et, elle y sera comme convenu?

snorounanne - Elle y sera... (il me prenait l'avant-bras)

Dédé - Qu'est-ce que t'as, raconte?

snorounanne - Rien. Je t'assure... je n'ai rien. (prenant les affaires pour l'interview) On va manger?

Dédé - (ouvrant la porte) En arrivant ici en limousine, j'ai remarqué un petit chic resto-café sur terrasse. On y sera très bien. (fermant la porte, se verrouillant automatiquement)

Lundi 13 juin 2011. Heure- 15:03

L'émission était en cours de trois minutes. Où étiez-vous? Vous êtes en retard... Cette entrevue sera diffusée sur illico canal 900, pour les abonnés de Vidéotron exclusivement. Et pour les besoins de nos lecteurs et télé-spectateurs, le tout a été traduit en français.

snorounanne - Madame Melissa Gilbert, heureuse de vous rencontrer et de faire cette entrevue.

Melissa Gilbert - Bonjour mademoiselle d'Humour. Je suis moi-même heureuse de vous voir et de faire votre connaissance. J'ai entendu parler de vous au travers de quelques artistes et de quelques chroniques que j'ai lues. Vous me paraissez une bonne personne à l'écoute des gens.

snorounanne - Vous pourrez déduire pendant l'entrevue. Parfois, je suis okay et parfois je suis... comme dit mon patron... hors de contrôle!

 Mon doux ce qu'elle est belle femme!

snorounanne - Je peux vous appeler, Melissa? Et vous pouvez m'appeller snorounanne.

Melissa Gilbert - Entendu.

snorounanne - Vous êtes une actrice américaine, née le 8 mai 1964. Votre signe zodiaque est taureau. Vous avez 47 ans et mesurez, 5'3. 

Melissa Gilbert - Oui et j'ai encore grandi! Mais cela, on en parlera plus tard.

snorounanne - Vous êtes célèbre pour avoir joué Laura Ingalls dans la série "La Petite Maison dans la Prairie", ainsi que dans de nombreux téléfilms. Vous étiez mariée à Bo Brinkman, dont vous avez eu un fils nommé Dakota-Paul né en 1989. Nous avons une photo à montrer, cela dit.

La bague au doigt, la corde au cou...

Melissa Gilbert - Comme c'est tout plein de tendresse...

snorounanne - Par la suite, vous vous êtes mariée, le 1er janvier 1995 à Bruce Boxleitner, dont vous avez eu un fils, né en octobre 1995, Michael-Garrett. Pour rendre honneur à Michael Landon, de la Petite maison dans la prairie.

Melissa Gilbert - Je lui devais bien ça. Ça été mon deuxième père.

snorounanne - Et une photo, qu'on vous montre, Melissa.

Charmant couple

snorounanne - (voyant qu'elle s'essuyait une larme) Émouvant? Je suis désolée, notre intention n'était pas de vous causer du désarroi.

Melissa Gilbert - Non. Ça va. Ce sont de beaux souvenirs qui me reviennent à l'esprit.

snorounanne - On peut couper... faire une petite pause et reprendre, si vous le désirez.

Melissa Gilbert - Non, non. Je suis bien! Continuons.

snorounanne - (m'adressant à la caméra) À moins d'avoir vécu sur une autre prairie ces trente dernières années, tout le monde connaît Laura Ingalls. Melissa Gilbert, l'interprète du personnage, de 10 à 19 ans, est d'ailleurs la plus jeune star à avoir eu son étoile à Hollywood.

- Melissa Gilbert a publié son autobiographie intitulé "Prairie Tale": il était temps, à 45 ans, que l'actrice - également maman de quatre grands enfants - nous balade dans ses souvenirs à Walnut Grove et ailleurs. Parlez-nous de vous.

Melissa Gilbert - (prenant une respiration profonde) Dieu... Comparée à  d'autres enfants stars, mon expérience, dans La Petite maison dans la Prairie, a été formidable. À la maison, j'avais une vie de famille plutôt équilibrée. Je suis restée une vraie gamine très longtemps. Ce qui m'a protégée de certains excès que j'ai fini par connaître, mais plus tard.

Observez ses yeux, sa bouche...

snorounanne - C'est plus qu'une formule, les autres comédiens, que vous voyez encore, ont vraiment été votre deuxième famille.

Melissa Gilbert - Définitivement. J'ai perdu mon père quand j'avais 11 ans et Michael Landon, qui jouait mon père, Charles Ingalls, a été une figure très présente dans ma vie. Je lui dois ce que je suis aujourd'hui, humainement et professionnellement.

snorounanne - Mais ni eux, ni votre famille n'ont pu vous protéger à l'âge adulte, d'une vie amoureuse chaotique et de longs déboires avec l'alcool, aujourd'hui résolus.

Melissa Gilbert - Je souris parce que je me remémore combien mes fans disaient envier la vie bien rangée de Laura Ingalls. La vérité, c'est que moi aussi je l'ai enviée! Dans mon livre, je reviens sur ma tulmutueuse relation qui a duré 6 ans tout de même avec l'acteur, Rob Lowe.

snorounanne -  Et qui s'est mal terminée quand il a rompu les fiancailles. Vous aviez 22 ans, à cette époque.

Melissa Gilbert - Nous étions juste trop jeunes. On s'est séparés et remis ensemble plein de fois. Ca a été très dur pour moi. Je suis tombée enceinte et Rob m'a quittée quand je le lui ai dit. Et après, j'ai perdu l'enfant. Cela a été une période très noire.

snorounanne - Mais maintenant que vous êtes mère de deux garçons de 10 et 14 ans, vous êtes plus indulgente avec vos souvenirs.

Melissa Gilbert - Maintenant que j'ai des enfants à moi et des fils, je comprends mieux. Cela a été très dur, mais cette expérience m'a aussi forcée à prendre mon indépendance. Et je suis aussi ce que je suis grâce à cela. Je suis aujourd'hui une femme comblée et apaisée. J'ai des enfants formidables et je suis dingue de mon mari, qui me le rend bien.

snorounanne - Melissa vous resterez dans nos esprits comme la petite Laura Ingalls, jeune femme parfaite sous tous rapports de la série cuculte, La petite maison dans la Prairie. La fille du bon vieux Charles, la petite rousse à la voix nasillarde, l'institutrice d'un autre temps.

- Dans la vie pourtant, Melissa Gilbert, l'actrice qui l'incarnait, vous ne vous êtes pas cantonnée à ce rôle. Vous êtes devenue présidente du syndicat des acteurs Screen Actors Guild et avez donné naissance à trois enfants. Et si Melissa incarnait aux yeux de tous la pureté et la fraîcheur de la jeune Laura, dans la vie, elle n'était pas si lisse et avez dû vous battre contre un vice qui aurait pu vous coûter la vie : l'addiction à l'alcool.

- Vous avez en effet révélé dans Prairie Tales, vos mémoires, que le décès de votre grand-père avait provoqué chez vous, une réaction inattendue et fait remonter de vieux et mauvais souvenirs qui vous ont poussée à boire. À consommer de plus en plus d'alcool jusqu'à avoir besoin de trois bouteilles de vin pour s'endormir. Vous y expliquez que c'est votre fils de cinq ans qui vous a permis d'en prendre conscience et de trouver la force d'y faire face en s'inscrivant aux alcooliques anonymes.

Melissa Gilbert - Il y a 7 ans, j'étais dans la cuisine en train de boire mon verre de vin tout en préparant le dîner. Il m'a dit: «Maman, tu ne vas pas boire plus de vin que ça, quand même? C'était comme si je venais de me prendre un coup dans l'estomac. Je me suis alors rendue compte que je n'étais pas la mère, l'épouse et la personne que je voulais être. Il fallait que je change ça tout de suite. 

snorounanne - Depuis, vous avez considérablement réduit votre consommation d'alcool et êtes presque venue à bout de votre dépendance.

Melissa Gilbert - Je l'affirme.

snorounanne - Nous allons prendre une pause, Melissa.

Melissa Gilbert - Bien.

Une pause bien accueillie avec un bon café et des beignets. Avant de reprendre et en arriver à la fin, mesdames et messieurs. Vous n'avez pas débranché là, j'espère?

Melissa Gilbert - Accepteriez-vous de  venir souper avec moi et quelques amies, ce soir? J'aimerais beaucoup.

snorounanne - (surprise) Ah... bien... c'est que...

Melissa Gilbert - En somme, si vous êtes libre.

snorounanne - Oui.... oui, j'suis libre. D'accord, j'accepte! (toute souriante)

Et nous engagions la fin de cet interview...

snorounanne - La petite Laura Ingalls de la Petite Maison dans la Prairie a bien grandi. En effet, Melissa qui teniez le rôle de Laura est devenue femme mais veniez de prendre 2,5 cm de hauteur, à 46 ans. Pour des raisons de santé, car vous souffriez énormément du dos depuis longtemps. Vous avez subit une opération chirurgicale qui consistait à vous faire remplacer un disque dans le bas du dos.  

Melissa Gilbert -  Je me suis faite opérer, il y a un an et trois mois. Maintenant mon dos est parfait. Le plus fou, c'est que j'ai grandi de 2,5cm. C'est même très bizarre . Prendre autant de hauteur à mon âge!

snorounanne - C'est forcément surprenant!

Et nous entamions sur une chirurgie plastique, si si si, mesdames et messieurs. J'ai une photo à ce propos. On regarde cela ensemble.

Soyez bon juge, allez!

Et, elle n'est plus la petite rousse Laura Ingalls. Voyez cette photo:

Invitant, n'est-ce pas?

C'est tout pour cette entrevue avec l'exceptionnelle Melissa Gilbert. Je lui serrais la main, elle me donnait deux bisous sur chacune de mes joues en me murmurant à l'oreille d'avoir aussi hâte pour ce soir. J'étais pleinement satisfaite de ce reportage, lui avais-je dit. Dédé et moi rentrions à l'hôtel, il était aux environs de dix-sept heures quatre. 

Quelques minutes avant qu'une autre voiture passait me prendre pour telle heure, car, vous n'avez pas omis qu'un souper au restaurant en compagnie de femmes était au menu, n'est-ce pas? Melissa Gilbert m'avait proposée de me joindre à elle et ses amies. Je ne sais combien nous serons, nous allons le découvrir en même temps que je vous le raconterai, mesdames et messieurs.

Dédé se prélassait à la piscine entourée de jolies femmes et moi, je me rendais à un souper entre femmes. Et en sortant de l'hôtel, dois-je vous dire qu'une suprise me claquait encore en pleine figure? Jodie... ça vous sonne?

En chemin, j'ai réalisé les faits comme quoi que Jodie et Melissa se connaissaient bien et que l'une et l'autre avaient monté cette sortie pour me changer les idées... quelque peu. Le senti que j'ai eu, dans cette chambre, s'imprégnait de plus en plus en moi plutôt que de diminuer.

Dans la soirée, au restaurant Dan Tana's. Heure -18:57

Et pour les besoins de la cause, cette discussion aura été traduite en français, mesdames et messieurs.

snorounanne - (discussion en cours) Non mais, je plaisante pas. Y a rien de plus vrai dans ce que je vous dis. (m'adressant aux 4 autres filles)

Melissa Gilbert - Tu avais quel âge? (nous nous tutoyons)

Jodie Foster - L'âge de la puberté! (riant)

snorounanne - Je devais avoir autour des 16 ans... eh oui, l'âge de la puberté... (lui lançant une grimace)

Melissa Gilbert - Pauvre petite chouette... si j'avais su et si je t'avais connue intimement, je t'aurais écrit de ma main,...

Jodie Foster - Gauche... comme cette chanteuse québécoise... euh... diable! son nom, je l'ai pu... ma chérie, comment elle s'appellait la chanteuse qui chantait "je t'écris de la main gauche"?

l'amie de Melissa - (à la droite d'elle, la blonde) Vous parlez en français, je ne comprends rien de ce que vous dites.

Melissa Gilbert - En anglais, s'il vous plaît.

Jodie Foster - Voyons... je lui demandais le nom de la chanteuse interprétant la chanson "je t'écris de la main gauche" y a pas de secret...

snorounanne - (buvant) J'avais une belle photo 8 par 10 de Laura Ingalls, autographiée mais oui... 16 ans... pis j'étais en amour avec ta soeur, Marie Ingalls... (le vin me montait à la tête) J'ai cru que j'étais... j'ai cru que j'avais cette exclusivité... bof... quand on est jeune, on croit à tout.

Jodie Foster - (taquinant) Tu étais naïve à cet âge, ma belle. Tu l'es toujours.

snorounanne - Fiche-moi la paix... j'étais pas naïve, je voulais de l'attention!

Melissa Gilbert - (ayant pris son carnet d'adresse et écrivant) Tiens! Voilà mon autographe et ton nom, pauvre petite chouette.

snorounanne - (prenant dans ma main et lisant) Oh... (puis lui posant mon beau sourire) C'est gentil, Melissa. Merci. (pliant le papier et le mettant dans mon petit sac)

Jodie Foster - Ben quoi, tu nous le fais pas lire? C'est trop discret? (jetant un oeil chez Melissa)

Melissa Gilbert - Oui. Curieuse va...

l'amie de Melissa - (à droite au bout, en noir) Oh oh!  On va nous prendre en photo, les filles! Cheeze!

Jodie Foster - Tabarnak!

snorounanne - (un seul clic sur l'appareil) Jodie... merde... tu pourrais te retenir.

l'amie de Melissa - (la blonde) Elle a dit quoi?

Voici la photo lors de ce coquet souper entre filles:

 moi, Jodie, Melissa et ses deux amies

Melissa Gilbert - Merci monsieur le photographe. Et qui a demandé ce service?

Jodie Foster - C'est moi! Je vais lui donner son pourboire, t'inquiète.

Cette scène me rappelait un certain soir où Paella et moi étions allées souper au restaurant à Montréal et nous étions aussi prises en photo. Vous vous rappelez? Hum?  Non...  il vous faudra revenir en arrière et dépister l'éditorial qui en parlait. Je me demande comment est-ce qu'elle va?

l'amie de Melissa - (en noir) Sommes-nous prêtes à commander? J'ai faim.

Melissa Gilbert - Excellente idée.

snorounanne - J'approuve.

Jodie Foster - (ayant donné le pourboire au photographe) Vous avez bien noté l'adresse? (Il fit signe que oui) Je vous remercie.

Melissa Gilbert - Nous commandons.

Jodie Foster - Garçon? Nous allons commander, s'il vous plaît.

Splendide et merveilleuse soirée en leur compagnie. Non, je n'étais pas ivre. Seulement...  un peu pompette. La limo, la même qui nous avait reçue à la réception dans l'aéroport, me ramenait à l'hôtel. Bien sûr, j'avais fait une énorme et grosse accolade à cette divine dame, Melissa tout en la remerciant et... et elle ne manquait pas de me demander si je m'étais bien amusée. J'acquiesçais affirmativement.

Jodie, quant à elle, respectueuse et respectivement, on s'embrassait sur les joues et on se donnait un doux câlin. Elle me disait que demain, elle allait me prendre en voiture pour passer quelques bonnes heures chez elle. Dans son oasis, son lieu de méditation. J'acceptais cette invitation. Et Dédé était aussi le bienvenu. Sinon, je ne serais pas allée... seule.

La nuit s'était bien faite. J'avais dormi paisiblement. Ayant demandé à mon guide, aux anges protecteurs de solidifier tout autour et même mon espace réservé. Je craignais.

Au matin, un réveil majestueux. Je m'empressais de faire ma toilette, nous n'avions pas à prendre le déjeûner puisque Jodie s'en était occupée. Tout allait, alors, se dérouler par chez elle. Sa petite amie y était, ses fils. Tout le monde nous attendait à bras ouvert et au sourire joyeux.

En voiture, nous arrivions chez madame Foster.

Superbe domaine...

Et le lieu de recueil.

j'étais aux anges! Quel silence... j'avais besoin, je pense, de bronzage.

J'accumulais cette énergie, cette lumière en moi. Je devais absorber de nouveaux fluides pour me regénérer. La journée a été vite terminée pour Dédé et moi. Nous devions penser que mercredi, nous retournions dans notre monde, celui qui est parsemé de cette semence ensemencée.

J'avais appelé Genny, l'amour de mes jours et de mes nuits, via le cellulaire. Nous avions échangé sur une vingtaine de minutes, nos sentiments, ce mardi soir. Elle m'embrassait tout en prononçant ces mots doux, "je t'aime". Puis on se raccrochait. Je me glissais sous les draps, souriante. Demain, me disais-je, je serai dans ses bras.

Un bruit sec crispait tout mon corps. Cela venait entre la fenêtre et la garde-robe. J'écoutais comme si je m'attendais à réentendre ce craquement. Les battements du coeur accéléraient. Mon intérieur détectait quelque chose d'anormal... et ce quelque chose s'amplifiait. J'étais dans l'obscurité entre mon être et cette chose... ces choses. J'appuyais sur la lumière, sur la table de chevet et cela n'atténuait pas ce qui commençait à m'envelopper... Je me parlais... soit dit, dans ma tête. Je ne voulais pas perdre mes pensées, mes idées, mon identité. Et pourtant...

Je combattais une peur envahissante. Une peur que je connaissais, une peur, qui, par ces années passées, essayait de scruter et de gruger mes sens. Je vous le décris, mesdames et messieurs, car je sais qu'il y en a parmi vous qui vivez et subissez ces mêmes dérangements. Les autres... vous lisez... vous pouvez aussi poser une fin. Ce sont des choses essayant de s'introduire en nous, des choses qui s'implantent... est-ce bien? Est-ce mal? Est-ce les deux?

Est-ce un appel? ... Je suis tombée endormie après avoir rapprochée la lumière plus près.

L'audio que vous écouterez, cette chanson est un style gothique. Quand c'est gothique, le message signifie, la douleur de l'âme. L'âme qui a mal. Les cris de toutes sortes... En somme, c'est ce message que je sens.

Il y aura des images, quelques images se reliant à cette chanson interprétée par Stream of Passion "Burn my pain".  Vous pourrez vous en libérer comme vous pourrez visualiser d'autres images. Je vous remercie de votre attention, de votre intention de passer des minutes en lisant les éditoriaux. Encore merci, et à bientôt. Bisous!

Burn my pain...