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Et si...? #2: Limitless

Par Ashtraygirl

et si

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 SPOILERS - SPOILERS - SPOILERS - SPOILERS - SPOILERS
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Rubrique absolument interdite aux personnes n'ayant pas encore vu les films commentés

(En même temps, vous faites ce que vous voulez, je vous aurais prévenu...)

Pour rappel du principe, reportez vous à cette page: Et si...? Première!

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Cette fois-ci, Et si...? s'attaque à Limitless.

Que ce serait-il passé si, après sa rencontre avec son ex beau-frère ex-dealer mais still fripouille transportant sur lui des substances étranges, Eddie avait choisi de NE PAS ingurgiter la pastille de NZT? Non, attendez, dans son état, il était incapable de faire un choix raisonné... Mettons qu'il l'ait, avec ses deux mains gauches, fait tomber dans le siphon du lavabo qu'il s'était mis en tête, bien qu'à contrecoeur, de nettoyer...

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"Eddie aurait considéré le trou béant (et toujours sale) du lavabo pendant une bonne vingtaine de minutes, avant qu'un moucheron ne lui vole dans l'oeil, le forçant à cligner des yeux. Reprenant pied avec la réalité, Eddie  aurait également pris conscience d'avoir touché le fond, et se serait probablement mis à pleurer comme un bébé (bah oui, plus de meuf, une rame de papier verge à présenter à son éditrice, un appart' pourri, un cacheton d'ecsta qui s'est fait la malle... dur, quoi). A partir de là, ... options s'offrent à lui:

   - Eddie jette l'éponge, dans tous les sens du terme. A quoi bon faire le ménage? De toute façon, sa décision est prise, il va en finir. Mais comment? Curieusement, quelque chose comme un fremissement lui agite le cerveau. Quelque chose comme une idée, puis une autre, puis encore une autre... Et toutes ces idées - suicidaires - se bousculent dans sa tête, s'entrechoquent, jusqu'à ce qu'il se dise qu'après tout, pour faire le tri entre tous ces moyens d'en finir, mieux vaut faire une liste. Il prend un papier, un crayon, commence à griffonner: "mettre la tête dans le four... Ah bah nan, j'ai pas de four. Euh, me faire couler un bain et brancher le sèche-cheveux que je jetterais dans l'eau... Ah bah nan, j'ai pas de sèche-cheveux - pourquoi faire? - et en plus la baignoire est dégueu. Eûrk. Me pendre, peut-être? Avec une ceinture, ça pourrait le faire, mais vu la gueule du plafonnier, je risque de mourir écrasé par la grosse voisine du dessus plutôt qu'étranglé... Mouais. Hey! Mais peut-être que..." Et là, de réaliser qu'après tout, quitte à lister les meilleurs moyens de se foutre en l'air, autant en faire un bouquin... Il noircit une dizaine de pages, puis appelle son éditrice pour lui proposer son projet d'encyclopédie à l'usage des candidats au suicide, des psychothérapeutes ou des personnes à la recherche du meurtre parfait. Elle est emballée et propose de sortir le bouquin pour Halloween, dans un joli écrin en forme de cercueil. Eddie est aux anges. So mark$ting.

   - Eddie jette l'éponge, dans tous les sens du terme. De toute façon, sa décision est prise, il va en finir. Il monte au dernier étage de son immeuble miteux, prend une profonde inspiration, et saute... avant de se rétamer sur le balcon de son proprio. Sonné, il n'a cependant rien de cassé. Le proprio n'est pas là mais sa gonzesse oui. De dépit, il se la tape, avant de rentrer chez lui, un peu plus zen (les endorphines...), prêt à renouer avec sa vie de merde. Cependant, neuf mois plus tard, la femme du proprio sonne à la porte, un bébé sous le bras, réclamant une pension alimentaire, en échange de quoi elle ne dira rien à sa brute épaisse de mari. Eddie, toujours fauché, décide d'emprunter à un caïd du coin venu d'europe de l'est. Problème, une fois l'argent filé à la nana du proprio et le délai imparti pour faire fructifier le prêt écoulé, Eddie n'a plus de quoi rembourser le tchèque. Celui-ci le retrouve, le découpe au niveau de la taille, et lui retrousse la peau sur la tête. Aïe.

   - Eddie se rend compte qu'il est un gros looser, que sa vie est un ratage totale, qu'il a une gueule à faire peur et que, à moins d'en finir, rien ne sert de continuer à ce train là. Il prend donc sur lui, fait un peu de ménage dans son appart', rassemble les quelques dollars lui restant pour aller chez le coiffeur et acheter un bouquet de fleur. Ayant retrouvé figure humaine, il se pointe au boulot de son ex, s'excuse de lui en avoir fait baver, lui offre les fleurs, et rentre chez lui, la laissant mijoter. De retour au bercail, Eddie se fait un sandwich, boit une bière, coupe le téléphone, et se plante devant son PC, avec la ferme intention de ne pas en décoller tant qu'il n'aura pas écrit 90 pages du roman qu'il doit rendre à son éditrice le lendemain. J'ignore si son stratagème donne quelque chose mais, au final, Eddie peut être fier de lui, c'est un type bien. Congratulations."

Je vous invite également à aller découvrir, en exclusivité mondiale, la première critique du film dont vous êtes le héros sur ASBAF.


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