Copé, type (très) primaire

Pourtant, je ne suis pas socialiste, mais là, ça commence à bien faire, faut quand même pas pousser ! Comme toutes les mauvaises blagues, une fois,  ce peut être éventuellement amusant, mais au bout de trois, on crie au secours ! De quoi je parle ? De cette obsession de Copé de taper sur les primaires socialistes en remettant en doute leur légalité comme il l’a fait à plusieurs reprises, probablement sur ordre… Au point que le doute s’installe dans l’esprit peu éclairé de certains maires qui en arrivent à se demander si tout cela est bien légal, ces primaires que personne n’a jamais vu en France, autrefois…

Voilà donc un parti qui fonctionne comme une autocratie, dans lequel il n’y a aucune discussion possible sur le choix du candidat aux présidentielles, qui obéit le doigt sur la couture du pantalon à un homme et un seul (le mot d’ordre étant « circulez y a rien à voir » dès qu’il y a la moindre ombre de la plus quelconque objection), et le voilà qui remet sans cesse en cause ceux dont  le choix est de désigner le leur de manière transparente et démocratique. Quel inversement de valeurs !

Tiens, voilà, qui me donne une idée aussi tordue que le registre de leur argumentation absurde : et si nous nous intéressions à la légalité de l’auto désignation du candidat de l’UMP sans que quiconque ne soit consulté ? Cela est-il conforme aux statuts du parti ?  Si tel était le cas, cela porterait un nom…

Et ne me parlez pas du vote d’un congrès dans lequel il n’y a qu’un  seul et unique candidat, ça vaut pas !