Les étudiants fument plus lorsqu'ils sont en dehors du foyer familial

Les étudiants fument plus lorsqu’ils sont en dehors du foyer familial

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La Mutualité générale des étudiants de l’est (MGEL) et les mutuelles étudiantes régionales se sont alliées avec l’Institut CSA pour mener une enquête sur les étudiants et l’addiction au tabac. D’après les résultats de l’enquête, près de 30% des étudiants du Grand Est fument du tabac. Ils fument, en moyenne, 9,4 cigarettes par jour, ce qui est supérieur au nombre moyen de cigarettes fumées sur le plan national (8,7 cigarettes par jour).
Ce qu’on devinait a été confirmé par cette enquête : les étudiants qui ont quitté le foyer familial pour vivre dans un petit studio ou dans un grand appartement avec des copains fument plus que ceux qui restent chez leurs parents ou ceux qui ont choisi la résidence universitaire. A noter que les étudiants du Grand Est sont 41% à vivre auprès de leur famille, 31% à vivre dans un logement individuel, 11% à vivre dans une résidence U et 9,2% à vivre en colocation.

Pourquoi fumer plus ?

Les 69% des étudiants vivant auprès de leurs parents ne fument pas. Quant à ceux qui vivent en résidence universitaire, deux-tiers d’entre eux sont non-fumeurs. Ces étudiants logés au Crous ont déclaré que leur choix de ne pas fumer vient de quelques raisons : ils n’ont pas de grands moyens alors que les cigarettes sont chères, la règle de l’établissement leur interdit de fumer à l’intérieur, …
De leur côté, ceux qui vivent seuls, en logement individuel ou en colocation, veulent rompre le sentiment d’isolement ou de déprime en sortant en fêtes ou en invitant des copains, d’où le commencement des conduites addictives. Selon l’étude de MEGL, les raisons qui incitent ces étudiants à fumer sont multiples : 14,8% pour participer à des moments de convivialités, 11% par jeu et 8,4% pour faire comme les autres.