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Bonnes et mauvaises manières sur les réseaux sociaux

Publié le 17 juin 2011 par Fabien Major @fabienmajor

AFFAIRES 2.0: Bonnes et mauvaises manières sur les réseaux sociauxVous avez quelques centaines d’adeptes ou d’abonnés sur Facebook, Twitter, LinkedIn, Youtube et compagnie! Et vous hésitez encore à publier des interventions? Vous hésitez, car ces nouveaux médias vous inquiètent toujours. C’est bien normal au début, mais sachez que votre style et votre personnalité vous aideront à solidifier votre réseau.

Ainsi, lorsqu’on débute avec Twitter il est très important de suivre le plus de personnes possible de façon à ce qu’on vous rendre la pareille. La loi de la réciprocité est à l’article 1 de ce qui pourrait être «l’Acte de la Constitution des réseaux sociaux». «Tu me suis? Je te suis». Vous me suivez?

De cette manière, vous ferez croître votre réseau virtuel ET votre influence augmentera. Cependant en phase de croissance, on remarque toujours une perte d’auditoire. Certains adeptes quittent, et ce, sans raison apparente. Il ne faut pas s’en étonner, mais on doit évidemment se questionner.

Pourquoi perdez-vous des abonnés?

Il y a des comportements qui offusquent certaines personnes. Voici selon moi, les causes principales qui font qu’on décroche d’un compte de média social d’une entreprise ou d’un individu.

AFFAIRES 2.0: Bonnes et mauvaises manières sur les réseaux sociaux
-Vous faites trop d’interventions ou pas suffisamment. Apprenez à doser. Que vous ayez peu ou beaucoup d’adeptes et que vous changer de statuts 50 fois par jour… c’est énervant à la fin. A ce sujet, il m’est arrivé de me débrancher des comptes de certains politiciens, comédiens ou spécialistes du web en raison de leur omniprésence. Prenons le cas de Guy Kawasaki, je ne crois pas une seconde qu’il puisse twitter 60 fois par jour, il a une équipe et ça paraît. Ainsi, sa personnalité s’est noyée dans le tsunami d’infos. Trop c’est comme pas assez!

-Vous envoyez trop d’infos personnelles ou encore trop de sujets professionnels.

-Vous vous concentrez dans un seul sujet ou ne provenant que d’une seule source: Ex: Cyberpresse.ca Ouvrez vos horizons et montrez votre ouverture d’esprit. Faites-nous découvrir de nouveaux sites et blogs!

-Vous commettez trop de fautes d’orthographe. Pas de pardon pour les négligés. Si vous avez un mauvais français, passez CHAQUE billet dans un correcteur. Peu ou pas de faute est un indicateur de votre professionnalisme.

-Vous envoyez régulièrement des messages directs (DM) de masse ou pire des sollicitations et offre d’affaires. Les réseaux sociaux ne sont pas des panneaux publicitaires. SI on flaire le vendeur, on décroche. Dans certains cas, il y en a qui ne se gêneront pas et vous étiquetteront comme spammers.

-Vous retransmettez ad nauseam les mauvaises nouvelles déjà connues (Libye, Tsunami, Krach…etc.). Les grands médias le font à longueur de journée. Pas besoin d’un perroquet déprimant de plus. N’est-ce pas?

Mais alors, qu’est-ce qui attire et qui renforce votre influence?

-L’authenticité fonctionne très bien. Parlez de votre resto préféré, d’un bon film, d’un athlète performant, d’un produit financier auquel vous croyez. Ou encore, faites-nous part d’une expérience professionnelle convaincante. Les convaincus sont souvent convaincants.

-Retweet, Retweet et retweet. Vous manquez d’inspiration? Retransmettez régulièrement les écrits des autres et vous gagnerez de nombreux adeptes.

-L’originalité est recherchée. Faites l’effort d’émettre des opinions et arguments soutenus et on vous remarquera. Si vous puisez vos sources d’infos hors des sentiers battus, vous attirerez facilement l’attention.

-Engagez la conversation. On ne parle pas de réseau SOCIAL pour rien! Le terme le dit: socialisez de grâce. Impliquez-vous dans les échanges et montrez votre intelligence relationnelle!

-Posez des questions. Vous avez besoin d’un consultant, d’un accessoire de bureau, d’un logiciel ou d’un conseil de décoration…etc. Faites affaire avec votre réseau et … on aura le goût de faire affaire avec vous en retour.

-L’humour a toujours sa place. Les gens trop sérieux perdent en sympathie. Le bon goût et les mots d’esprit retiennent les visiteurs. La vulgarité et les jeux de mots douteux  du genre «mononcle» ont l’effet contraire.

-Les témoignages sont souvent générateurs de nouveaux abonnés. Racontez-nous vos expériences bonnes et moins bonnes, mais utilisez VOS mots.

Mesurez vos bons et mauvais coups

Pour vous aider à mesurer les réactions de votre auditoire, il y a quelques outils intéressants. Vérifiez la pertinence et l’appréciation de vos propos, ne pourra que contribuer à vous rendre ENCORE plus populaire!

Une page du site de François-Guillaume Ribreau vous dévoile lesquels de vos liens suggérés sont les plus relayés par les autres (retweet).

Quant à TweetEffects, il vous  vous renseigne sur vos microbillets qui ont fait… fuir le plus vos abonnés! La langue, la religion, la sexualité et les enjeux politiques sont des champs de mines à éviter ou à aborder avec délicatesse.


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