j’avais vu l’info hier, me disant simplement « voilà un type qui ne souffre guère la contradiction, comme son maître », mais n’avais pas voulu polémiquer sur ce qui n’était après tout qu’un fait divers.
Pourtant, cela touchait l’un de mes thèmes de prédilection : le nucléaire, dont il n’est pas de bon ton de discuter la toute puissance, du moins en France. Pas plus que celle du maître du monde, l’irascible Nicolas, comme Anne Lauvergeon vient de l’apprendre à ses dépends. Nul doute que Kung Fu Panda sera bien plus docile…
Sur ce sujet délicat comme sur d’autres, pas de discussion, c’est inutile, en Sarkozie : les français sont certainement trop cons pour maîtriser les pré-requis et les enjeux d’un tel débat, qui ne verra probablement jamais le jour, du moins tant que la droite – et une certaine gauche… – seront au pouvoir…
Cependant, après visionnage de la vidéo qui suit, j’ai changé d’avis, je ne sais trop pourquoi… Ou plutôt si, mais c’est compliqué. En gros, l’idée que le refus de discussion d’un tel personnage, alors qu’à aucun moment Lagache ne lui a manqué de respect, est éloquent quant à l’urgence dudit débat rendu si impérieusement nécessaire, d’autant plus qu’il n’y en a jamais eu dans l’hexagone, contrairement à nos voisins allemands…
Le Monsieur n’était-il pas pris là en flagrant délit de manque d’arguments valables, face à la réalité représentée par le témoignage du sous-traitant évoqué par le journaliste, qui ose le contredire quant à la thèse sarkozyste officielle d’un nucléaire civil ultra-sécurisé ? A vous de juger :
En attendant vos commentaires, je me dis en tous les cas que le monsieur n’est pas très poli, et qu’il a vraiment pété les plombs, là…