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Mon sommeil frémissait sous les mains d’étoiles avenantes
Pas un moment d’yeux vraiment fermés
Sous les paupières closes défilaient les idées
.
Fou quotidien qui va jusqu’à envahir les nuits
Torture de devoir vivre chaque jour
Sans rien savoir du lendemain
Tant rien ne nous invite à nous saisir de l’instant
*
La planète se trouve réduite
Nous voici à portée de mots
Capables de parler d’amour
Par-delà les frontières
.
Drôle d’amour ici
Qui ne sait rien de l’autre
Sinon quelques vagues
Sagesses apparentes
*
Me voilà assis sur le seuil d’un temps étrange
Où rien ne pourra plus vraiment être comme avant
Portes ouvertes aux souffles d’amitiés
Fenêtres sur le monde d’en dessous
.
L’outil vient balancer par-dessus bord
Les vaines tentatives de corruption
.
Déjà se profile un autre temps
De mains serrées pour contrer l’adversité
*
Sans doute ceci explique-t-il cela
Un monde à l’agonie ne sait que se raidir
Mains fermées sur sinistres pécules
Arrachés aux plus pauvres pour une richesse sans avenir
.
Manosque, 16 mai 2011
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