J'ai fait une analyse extrêmement sérieuse et poussée du contenu des blogs des bloggeuses influentes... Un constat s'impose : si moi aussi je veux devenir tant bien que mal une bloggeuse incontournable de la blogosphère (plutôt mal que bien pour le moment, on est d'accord, ce n'est pas la peine de le rappeler!), il est nécessaire de parler de ses chaussures.
Je ne sais pas pourquoi il est de rigueur de faire cela : peut-être des réminiscences de vieux fantasmes ou bien encore un fétichisme latent ou inavoué... Mais bref, je ne vais pas me lancer dans de la psychanalyse de comptoir surtout que pour être tout à fait honnête la stratégie du je-veux-être-influente-alors-je-vous-parle-de-mes-godasses est un peu une excuse car, en fait, je crève d'envie de vous parler de ma nouvelle acquisition et de me montrer bien futile.
Comme vous le savez sûrement, mercredi les soldes commencent. De plus en plus de magasins invitent leurs clients fidèles à avoir des réducs avant les soldes. C'est notamment le cas du Comptoir des Cotonniers. Je m'étais promis de ne pas y aller car je n'avais besoin de rien et je ne voulais pas céder aux sirènes du consumérisme. Mais je suis un être faible et je suis entrée dans cet antre de la tentation car depuis le début de la saison une paire de chaussures me faisait sacrément de l'oeil. Néanmoins, je suis tout de même une personne de principes et j'ai pénétré dans le magasin tout en me disant : "okay ces chaussures te font baver depuis le début de la saison mais tu ne les prendras que si elles sont à 50%". Et là, pas de bol, -50% sur toute la maroquinerie et les chaussures... Afin d'être en total accord avec moi-même et d'équilibrer au mieux mes chakras, j'ai donc été obligée de les acheter :

Je les adore, elles sont très confortables (en plus d'être magnifiques, vous en conviendrez). Si ça vous intéresse il s'agit du modèle Jouette.
Contrairement aux apparences, j'ai été très forte. En effet, les soldes pratiquées étaient plus qu'attractives et je n'ai acheté QUE cette paire de chaussures (pourtant une robe noire me faisait sacrément de l'oeil). L'Indispensable peut témoigner, elle a passé vingt minutes à me regarder (un peu dubitative) en train de peser le pour et le contre d'acheter cette robe. A un moment donné j'étais même en train d'imiter la voix du petit ange et la voix du petit diable (oui, je sais, c'est un peu pathétique - mais juste un peu), l'Indispensable n'a rien osé dire (c'est comme ça que l'on reconnait les vrais amis). Finalement l'ange a gagné... (et mon portefeuille aussi par la même occaz).