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St Just : pоème UN ВОUQUЕT DЕ MОTS D'АMОUR...

Par Illusionperdu @IllusionPerdu

UN BOUQUET DE MOTS D'AMOUR...


Quel bouquet voulez-vous que l'on vous offre?
Question posée sur Yahoo Q/R le 3.08.2010
Réponse de ticoeur
Un bouquet de mots d'amour.
.
J’aimerais te l’offrir ce bouquet de mots tendres,
De mots qui font vibrer le cœur intensément,
De ces mots désirés, venant spontanément,
Dont les sons mélodieux se font souvent attendre.
Je voudrais que pour toi, et ce, que pour te plaire,
Te dire simplement, ces mots avec mon cœur,
Mots que les amoureux reprennent tous en chœur,
Tant ils sont appréciés et semblent exemplaires.
Te donner un surnom, ce serait là ma griffe,
Ne s’adressant qu’à toi, tout en te résumant,
Lorsque tu l’entendrais, dit sur un ton aimant,
Tu fondrais à ce mot, car ton cœur s’y agriffe.
Dire combien tes yeux, ton regard et ta bouche,
Tes épaules, tes mains, sont pour moi merveilleux.
Ta peau dont le toucher me paraît si soyeux,
Ta voix et ta douceur, font désirer ta couche.
Je peux, à cet instant, disons, perdre la tête,
Hurler comme les loups, sans penser aux voisins,
Faire un looping contré, mimer un argousin,
Chanter la Traviata, te plonger dans la fête !...
Je pourrais te parler de mille et une choses,
Mais aussi t’écouter, tout savoir de ta vie,
De tes bonheurs passés, tes goûts et tes envies,
Te susurrer ce mot qui te métamorphose.
Je peux en inventer, en copier, en traduire,
Les graver dans ton cœur, au fond de ton esprit,
Je pourrais les citer, sans les avoir appris,
Sans jamais te passer de la brosse à reluire !...
Les mots venant du cœur, nous paraissent candides,
Mais ils sont les plus vrais, nul ne peut en douter.
Ils surprennent parfois, jusqu’à nous dérouter,
Jamais pour l’être aimé ils ne sont insipides.
J’aimerais te combler, répondre à ta demande,
T’accorder ce bonheur, jusqu’à te rassasier,
T’étonner, te surprendre et même t’extasier,
Mais vois-tu cet élan, jamais ne se commande.
Toute ma vie mon cœur s’est nourri d’espérances,
Ce fut toujours en vain: déceptions et chagrins.
Quand je tendais la main, refus ou bien pétrins,
On se lasse surtout du défaut d’abondances !
Il est de ces destins pour qui la solitude,
Est le lot quotidien fixé à tout jamais,
Je ne tends plus la main, j’en connais désormais,
Sur le plan affectif, quelle est la servitude.

St Just ( Joël Gauthier )


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