On pourrait refaire l’éculé « il a tout d’un grand », mais ce n’est pas complément le cas. Si iCamera HDR utilise bien les trois opérateurs de tone mapping des logiciels précités (pour Mac OS et Windows), il n’agit qu’à partir d’un couple de photos prises en direct ou extraite de l’album, ignorant les séquences complètes de bracketing. Sans doute pour tenir compte avec réalisme de la puissance de traitement de l’iPhone. Avec un mode de prise de vue automatique et un mode manuel (vous y pointez les zones de basses et de hautes lumières). Tous deux ne fonctionnent pas forcément très bien et conduisent parfois à des photos dont les expositions sont insuffisamment différenciées. Ensuite intervient une procédure d’alignement avant les réglages, certains étant fonction de l’opérateur (deux de type local, l’autre de type global). Les ajustements sont nombreux, comme le montrent les copies d’écran suivantes. Le logiciel offre aussi du pseudo-HDR, qui ne passe donc pas par l’étape d’une photo HDR sur 32 bits.
Aux réglages normaux pour jouer sur l’intensité du tone mapping s’ajoutent des ajustements plus standards pour rendre l’image plus naturelle… ou moins, dans la pure lignée du HDR caricatural. Une série d’effets est même fournie, couvrant des rendus parfois excessifs. Reste que l’on arrive à obtenir des rendus équilibrés si l’on ne pousse pas les curseurs en bout de course. Manque juste une fonction de zooming pour scruter précisément une zone, et un réducteur de bruit ajustable.
Au final, l’image est sauvegardée, envoyée par email, transférée vers Facebook ou Flickr. Au choix. Tout cela pour 0,79 €, un prix promotionnel pour l’instant. Un moyen peu onéreux de s’initier à cette technique, avant d’y basculer sur son ordinateur.
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