Au centre de la nuit
Plantée comme un poteau
La pluie
Rythme premier
Qui remplit les tympans
Et qui vous souffle tous
Les secrets essentiels...
Lorsque la rumeur du vent me prend à son
bord
je me mets avec elle à flageller
le monde
Corps déployé à partir d’un seul caillot de sienne brûlée
Se débattant dès à présent
Avec l’infini
Des possibles !
Petit poème formé juste à la frontière du sommeil
Il va falloir s’éveiller pour te ramasser
A marée basse…