Il existe des complexes de faits qui méritent parfois d'être dénoncés pénalement. Pour ce faire, il convient en général de saisir un procureur ou un juge d'instruction. Quand le justiciable qui se sent lésé le fait par écrit, il doit en général décrire l'état de faits dont il se plaint, et les principaux intéressés ou acteurs de ce complexe.
"qu'il apparaît cependant d'emblée qu'aucun "inconnu" ne s'est et ne se rend en l'espèce coupable d'un comportement pénalement répréhensible […] refuse de suivre"
Tout simplement stupéfiant. Ou alors rédigé en considérant les plaignants comme les derniers des imbéciles sur cette terre. En effet, les inconnus n'étaient pas spécialement nommés et pour cause dans la plainte, mais les connus l'étaient, eux, dans cette affaire. A défaut de ne pas s'intéresser aux inconnus absents, on aurait peut-être pu analyser le comportement des connus présents ….
L'ennui, c'est que ce genre de dérives ne comportent aucune sanction contre le magistrat un peu léger et pas très inspiré sur ce coup là. Non, le justiciable devra simplement pleurer dans son coin, la justice vaudoise (et d'ailleurs) ne prévoyant ni garantie ni service après-vente, ce qui est l'un des principaux griefs qu'on peut lui faire, parmi d'autres.
Morale de cette histoire: au lieu de déposer plainte contre inconnu, mettez n'importe quel nom d'oiseau bizarre ou exotique, mais un nom quand même choisi au hasard, vous aurez au moins la chance que ce fameux juge (si par hasard vous tombez sur lui) se penche avec plus d'audace et d'entrain sur la question que vous lui posez que dans le cas décrit plus haut.
