Libération des noms de domaines en 2012

Début de semaine, l’ICANN, l’organisation s’occupant de l’attribution des noms de domaines sur internet a laché une véritable bombe, qui risque bien de changer le visage de l’internet tel qu’on le connais à l’heure actuelle. Il sera possible dès l’an prochain d’obtenir pour une entreprise ou autre, son propre TLD.Par exemple http://blog.alsasys

Les premières demandes de candidatures pour obtenir ces toutes nouvelles extensions, qui seront sans aucun doute très prisées pour certains,aura lieu entre le 12 Janvier et le 12 Avril 2012.Rappellez vous de l’achat du nom de domaine sex.com qui s’était monnayé à plus de 13millions de dollars, il va s’en dire qu’il sera de même pour ces nouvelles extensions. La suite des opérations consistera en une publication des candidatures reçues le 26 Avril prochain, puis, en automne l’ICANN annoncera les noms des premiers heureux élus.

Concrètement, les intérets pour une entreprise, ville, institution sont multiples.

Au niveau marketing, disposer de son propre TLD permet d’obtenir des adresses plus courtes, et surtout de ne plus dépendre des conditions fixées par les registres nationaux.L’on imagine aussi la facilitée de mémoriser certaines url par exemple pour des grandes firmes ou marques. La sécurité est aussi une chose à ne pas négliger dans ce changement, un TLD unique sera plus facile a sécuriser que des dizaines de noms de domaine gérés par de nombreux prestataires différents.Chaque société peut aussi avoir un intérêt spécifique à obtenir son propre TLD, en fonction de sa propre stratégie internet.

Les sociétés disposant de nombreuses marques connues pourraient ainsi proposer plusieurs TLD, par exemple, Apple pourrait obtenir un .iphone ou .mac.La question est ici l’interêt de déposer ces candidatures, ( non gratuites et longues ), et le retour sur investissement qu’elles espèrent de ces TLD personnalisés.

L’ICANN ouvre donc ici une nouvelle voie sur la façon de concevoir l’internet et de naviguer, trouver de l’information en ligne. A voir ce que ces nouvelles opportunités vont changer dans le paysage du web.

Affaire à suivre.