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Monsanto d’or (palmarès général) : Jean Bizet

Publié le 08 février 2008 par Greenpeacefrance

 

BEST OF BIZET : collections de déclarations au Sénat, les 5, 7 et 8 février 2008 du Prix Monsanto d’or au Palmarès général.

Jean Bizet est sénateur UMP de la Manche et rapporteur du projet de loi.

Vous pouvez d’ores et déjà envoyer à M.Bizet un message de félicitations : [email protected]

Sur les OGM :
Il nous appartient de faire un nouveau saut technologique.

Sur le maïs OGM Bt (dont la culture vient juste d’être supendue en France) :
Le maïs Bt apparaît de qualité supérieure, en particulier par sa plus grande sécurité sanitaire.

Sur le « droit d’expression » du haut conseil sur les OGM :
Afin d’assurer tout à la fois l’indépendance et la dignité des fonctions de membre du Haut conseil, nous proposons (…) qu’il leur soit fait obligation d’informer le président, dont le rôle de coordination en sera d’autant mieux assis, avant toute prise de parole publique. Le Haut conseil doit tenir un langage clair, qui mette enfin un terme à la cacophonie qui prévaut depuis trop longtemps sur ce dossier.

Justifiant la scandaleuse autorisation de cultures d’OGM dans les parcs naturels :
Si les plants génétiquement modifiés sont dangereux, il faut les interdire partout. En revanche, dès lors que le principe de précaution est respecté, on ne voit pas pourquoi les prohiber dans les parcs naturels… M. Longuet a fort justement expliqué que, si les parcs méritent d’être protégés, il ne faut pas en faire des sanctuaires. Il ne faut pas les ghettoïser et que les créateurs de richesses les désertent.

Sur l’impossible coexistence :
J’ai déjà dit que je ne partageais pas cette approche de la contamination. Les prescriptions techniques permettent la coexistence des cultures.

Menace explicite sur le bio :

Le maïs Bt a acquis une qualité supérieure au regard de la mycotoxine. Il faudra qu’ils (les agriculteurs bio, ndlr) s’en rendent compte ! Si les producteurs bio n’entendent pas notre message, ils vont se sanctuariser et nous serons obligés de frapper là où ça fait mal, sur le plan des normes sanitaires !

La vie en rose :
Il n’est pas question d’instituer la domination d’une culture sur l’autre, mais de défendre une agriculture plurielle. Il s’agit aujourd’hui d’un saut technologique, que cette forme d’agriculture fera ou ne fera pas ; n’empêchons pas le développement dans le respect mutuel d’une autre forme d’agriculture.

Sur ses collègues :
Je m’efforce, dans ce débat, de retrouver mon calme et mes esprits. M. Desessard nous avait habitués à davantage d’humour et de courtoisie, mais peut-être, comme le suggère M. Charasse, son comportement résulte-t-il d’un excès de consommation de produits biologiques.

Refusant l’étiquetage de la viande issue d’animaux nourris aux OGM :
Une telle obligation d’étiquetage aurait en outre un effet dévastateur sur toutes les filières animales. La majorité du bétail français est nourri aux OGM. Ce serait l’effondrement ! M. Le Cam ne me démentira pas, lui qui connaît bien de quoi est nourri le cheptel breton. Derrière tout cela il y a tellement de fantasmes !

Justifiant le périmètre de 50 m entre OGM et sans OGM :
En Angleterre, le périmètre est de 25 mètres, contre 700 à 800 mètres dans certains pays d’Europe centrale et orientale, car les structures parcellaires sont différentes ! Nous n’avons pas à réserver cette technologie novatrice aux seuls agriculteurs qui disposent d’une grande surface.

Sur la transparence du haut comité :
Au demeurant, il serait contradictoire de saluer l’attribution de 45 millions d’euros supplémentaires à la recherche en biotechnologies et de fragiliser les industriels en leur imposant de révéler des secrets de fabrication (…)
Souhaiter assurer la confidentialité de certaines informations ne relève pas d’une volonté de dissimulation. Le texte, comme la convention d’Aarhus, le reconnaît. Il est illusoire de penser que de telles informations divulguées aux membres du Haut conseil resteraient confidentielles ; et les fuites empêcheraient nos entreprises et nos chercheurs de préserver leurs positions dans la compétition mondiale. Nous voulons tous la transparence. Attention toutefois que son excès ne nourrisse pas les fantasmes (…)
Ce n’est pas faire injure au public que de lui refuser l’accès au secret industriel.


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