Nous avons failli avoir DSK Président de la République. Rien que ça ! Le pseudo candidat qui culminait tout en haut des sondages a dévissé, effondré dans les sous sols de la déconsidération. Il avait toutes les qualités, disaient ils, tous en chœur, « el ùnico, magnifico ». Au service des affameurs il donnait toute l’étendue de ses compétences et ses amis ne retenaient que la compétence ; a nuire aux peuples, à aliéner. Le fond importait peu, pourvu que leur ami une fois au pouvoir leur assure la soupe , la distribution de médailles des postes et des marocains . Son élection à la Présidence de la République, n’était qu’une simple formalité, c’est ce que l’on voulait nous faire croire. En réalité, il était un adversaire idéal pour la droite et la bourgeoisie. Elu, il ne représentait pas un danger pour la classe dominante, au contraire, il a pour cela donné tous les gages au sein du FMI et exhibé tous ses talents au service du capitalisme. Si d’aventure, DSK avait cédé à l’amicale pression de certains de ses camarades en introduisant la moindre concession dans son programme , il perdait un certain nombre de soutiens chez ceux qui l’on propulsés. A gauche , malgré les incantations et les trépillements du « vote utile …vote utile….vote utile ! » qui tient lieu de programme, la démobilisation eut été évidente. DSK le candidat utile pour la grande bourgeoisie, ne se présentera pas et c’est tant mieux, pour sa politique et pour le sinistre personnage qu’il est. Il était bien le candidat idéal pour la droite, le plus facile a battre et si d’aventure le rejet de Sarkozy était tel ,au point qu’il fut élu, pas de problème , DSK est là pour poursuivre la même politique, au service des mêmes parasites. Le choix politique des « pompons girls » doit se reporter sur d’autres qui jouent ,chacun sa partition. Fini les débats sur le programme et les projets dont on sait qu’ils ne sont qu’à usage interne et qui n’engagent que ceux qui y croient. Ca occupe les militants, les dirigeants et « l’élite » eux ils donnent des versions différentes, souvent contraires et parfois en opposition et antagonistes, puisqu’ils ne sont pas liés par les décisions de Congrès, de Conventions, ni par leurs propres votent. Ils s’adaptent selon les conditions, leurs intérêts, l’auditoire. Il appellent cela du « pragmatisme ». Enfin ils se contre foutent des militants de base de qui pourtant ils exigent toute la solidarité, sans compter « le courant ». Voilà donc les primaires, avec chacun sa partition sur la musique « je veux être Président ! » sans déplaire à personne avec la garantie de ne pas s’en prendre au système ,d’en être un gestionnaire loyal et les aumônes pour le reste. Nous l’avons échappé belle, pour l’un. Pour les autres, les choses ne sont pas prêtes de changer, Papandréou et Zapatero et leurs amis de « l’internationale si peu socialiste » ou du docile valet PSE ont tracé le chemin politique de soumission au capitalisme et leur subordination à la grande bourgeoisie. Décidément « l’émancipation des travailleurs sera l’oeuvre des travailleurs eux mêmes ! » mais il faudra sortir de la tutelle de ces dirigeants de pacotille et se libérer des castes bureaucratiques.