Écrit par La Nouvelle Expression
Doublons
Profitant de l'affluence qu'il y a dans ces lieux, en raison de la gratuité de l'établissement des cartes nationales d'identité, ces derniers inscrivent les citoyens retardataires sur des listes électorales. Pour se faire enregistrer, il suffit de présenter à l'équipe mobile en place la carte nationale d'identité ou son récépissé. Selon un responsable, « l'opération est simple et sans contrainte ».
A la question de savoir si ce moyen d'enregistrement des électeurs ne créera pas un cafouillage lors des retraits des cartes d'électeurs comme par le passé, Ghislain Ngangue précise que «Tout est mis en jeu pour que cela n'arrive pas. D'ailleurs nous venons d'hériter du programme des nations unies pour le développement (Pnud) d'un logiciel qui nous permettra de gérer l'ensemble du processus électoral depuis l'enregistrement sur les listes jusqu'à la publication des résultats du scrutin.»
A l'en croire, le système d'information et de gestion cartographique des élections (Sigce) offert par le Pnud permet l'enregistrement chronologique des utilisateurs, l'échange des données entre plusieurs sites, la gestion des circonscriptions électorales à travers la création automatique des bureaux de vote. En outre, le logiciel ressort de la liste électorale les doublons et permet le découpage administratif sur la carte et la géolocalisation des bureaux de vote.
Plus de 200.000 inscrits.
En plus de ce logiciel, sur le plan interne, «un travail de toilettage du fichier électoral est en cours ». Nous dit-on. Les responsables de cet organisme entendent se rapprocher de l'administration, pour éliminer du fichier électoral les noms des personnes décédées. « Avec toutes ces mesures, explique Ghislain Ngangue, je pense qu'on se rapprochera au moins de la perfection bien que celle-ci n'appartienne qu'à Dieu. »
Pour donner la possibilité à tout le monde de s'inscrire sur ces listes électorales, Elécam entend faire du porte-à-porte en descendant dans les entreprises et dans les associations.
D'ailleurs, en prélude à la journée internationale des veuves célébrée ce 23 juin 2011, cet organisme a organisé une campagne d'inscription sur les listes électorales dans la communauté de Bonambela pour inscrire les membres de cette communauté. « Nous utilisons toutes les approches qui n'altèrent pas l'image d'Elecam pour sensibiliser et inscrire au maximum les électeurs » Affirme Ghislain Ngangue. Pour l'instant plus de 200.000 personnes sont déjà inscrites dans la région du littoral, du moins si l'on en croit les chiffres d'Elecam.