A Strange Day from Nordgrot on Vimeo.
Voici une interview d’Alex Suyarkov, jeune vidéaste qui a déjà plusieurs montages à son actif et dont la détermination semble complète : 1.Comment en êtes-vous venu à faire ce film et pourquoi utilisez-vous MAGIX ? Ce film est un projet scolaire pluridisciplinaire (cours d’allemand, d’arts plastiques et de musique). L’objectif était de faire un film entre 3 et 5 minutes afin de ne pas avoir de blanc. On voulait créer quelque chose d’un peu inhabituel et techniquement créatif, et surtout avoir une meilleure notre que l’an passé sur un projet similaire. Nous étions 4 pour ce projet. L’idée finale vient de moi, inspirée du court-métrage ”A normal day” Thomas Becker et Sebastian Stahlhofen. Il s’agissait aussi de faire moins de trucages et plus de scénettes que l’on voulait lier ensemble avec la clé. J’ai choisi Video deluxe de MAGIX parce que j’avais déjà eu l’occasion de me servir de ce logiciel, pour les projets scolaires passés ainsi que pour une vidéo de speed-painting. Ce programme m’a séduit parce qu’il très intuitif, le travail est rapide, la post-sonorisation aisée sans avoir besoin d’un autre logiciel. J’aime bien l’interface et ses couleurs. 2. Quelle masse de travail représente cette production ? Combien de temps cela a-t-il duré et combien de personnes ont pris part au film ? Le projet a commencé début mai et s’est terminé mi-mai. C’est court et nous n’avons pas pu nous voir toutes les semaines. La météo n’a pas toujours été clémente, on aurait largement pu travailler un mois de plus. Pour a plupart des prises, j’ai utilisé un Lumix FZ-45 avec un statique emprunté à l’école. Pour le reste, nous n’avons pas eu trop de mal à nous le procurer si ce n’est ce cordon de clé, qui s’est révélé être une tâche ardue. On a travaillé entre 30 et 40 heures pour le tournage et 20 heures en post-production. Le plus gros du travail a été accompli par Philip, Max et moi et on a demandé l’aide d’amis pour certaines séquences. Au total, 11 sur le tournage. 3. Vous avez utilisé un certain nombre d’effets vidéo. Saviez-vous déjà ce à quoi vous souhaitiez parvenir ou bien avez-vous découvert certains trucages ? C’est un peu une histoire d’intuition et de découverte. J’ai accéléré ou ralenti certaines séquences pour donner un effet filmé plus intéressant (je conviens que pour certaines scènes, je me suis un peu emballé). Je dois dire que les effets d’accélération, c’est ce que je préfère avec MAGIX car c’est très simple et le résultat est de qualité. Personnellement, j’aime l’intro du film avec le parcours et l’effet ralenti. 4. A quels problèmes avez-vous dû faire face ? Quels conseils donneriez-vous à de jeunes talents en herbe ? On a évidemment dû faire face à bon nombre de problèmes, à commencer par le temps, la météo etc. La post-production s’est plutôt bien déroulée : je suis débutant, j’ai donc aussi dû me faire la main mais dans l’ensemble ça c’est bien passé. Pour d’autres talents, voici mes conseils : - Prêtez attention aux rapports météo lorsqu’on prépare les rendez-vous. - Ayez une communication de groupe exemplaire. - Laissez la caméra tourner quelques secondes avant et après - la prise de vue, cela aide pour faire les transitions - Ne négligez pas la durée d’un tel projet : tout cela prend un temps fou. - Faites un vrai plan le plus exhaustif possible, l’improvisation n’est pas un bon truc. - Faites attention au choix de la musique : il ne s’agit pas de trouver un truc dans l’air du temps mais d’une musique qui soit adaptée au court-métrage. Pour ma part, j’avais déjà terminé à 80% mon film lorsque j’ai cherché la musique. Et pensez à faire s’accorder le rythme et les séquences tournées. - Un conseil pour les transitions . plutôt que de choisir dans les effets du menu, créer une image noire pour les transitions et l’importer dans la vidéo.Magazine High tech
Voici la vidéo d’un jeune groupe d’Allemands en 10ème classe (entre 16 et 17 ans), qui, dans le cadre d’un projet pluridisciplinaire scolaire, a réussi le pari de faire un film. Ce travail collectif a permis à 4 élèves de s’initier plus intensément au travail d’un court-métrage. Au total, 11 personnes ont participé au film. A propos du film : un jeu sur l’espace spatio-temporel. Une clé qui se voit propulser de la ville avant de revenir comme par magie à son propriétaire. Mais plutôt que le poids des mots, voici le choc de la vidéo :