Magazine Athlétisme

Marathon du Mont Blanc : le trail à faire absolument

Publié le 27 juin 2011 par Runmygeek

Tant d’images, tant d’émotions, tant de paysages magnifiques, difficile de poser tout ça par écrit. Je vais tout de même tenter de vous retranscrire du mieux que je peux la course la plus belle de ma vie.

Retour en arrière

Suite à la vision en boucle de la vidéo du Marathon du Mont Blanc 2010, l’idée de participer à cette course me trottait vraiment dans la tête. Mais je trouvais que 2 marathons à 2 mois d’intervalle (Paris étant le 1er) ça faisait beaucoup. Mais certains trailers et coureur d’Ultra comme Bipedy me disent que ça passe. C’est donc un soir de Décembre à Minuit en pleine discussion avec Virginie que je m’inscris à cette course. Les dés sont alors jetés, la course m’obsèdera jusqu’au mois d’avril à tel point que le marathon de Paris n’en devenait qu’une épreuve banale.

Une fois le marathon de Paris passé, l’inscription à la grande course des Templiers va changer la donne, le Mont Blanc devient maintenant une course de préparation et les Templiers l’objectif de l’année. Il faut noter que 2011 est pour moi l’année de mon entrée dans le trail, elle sert donc plus d’apprentissage que d’une année pour faire des performances.

De gros changements dans ma vie(déménagement dans le sud) m’empêchent de préparer le Mont Blanc avec tout le sérieux qu’il faudrait, le kilométrage est assez faible : 251km sur 2 mois. Heureusement les gros changements apportent un vrai terrain d’entrainement, ma nouvelle région le Languedoc Roussillon est un superbe terrain d’entrainement et je peux faire plus de 7000m de dénivelé ce qui me sauvera, chose que j’aurai pu réaliser très difficilement sur Paris.

Le trail de l’Oisans aura été également salutaire car j’y ai beaucoup appris au près des trailers talentueux du taillefer trail team .

La veille j’encourage mes amis de la runnosphère sur le 10km (Christophe) et sur le Cross du Mont Blanc (Greg). La pression commence à monter, je vois que l’arrivée à Planpraz va être costaud. J’ai pu également croisé Jean Yves qui fera le marathon également.

Le soir nous assistons à la conférence sur le barefooting de Frédéric Brigaud, conférence avec un auditoire très réduit en raison de l’heure assez mal choisi 20h les trailers mangent à cette heure 17h aurait été bien mieux à mon avis. La conférence était pourtant très intéressante, je me suis rendu compte que mon Podologue parisien David Leurion a exactement la même vision du Frédéric Bigaud et que ces conseilles étaient très avisés, je vais d’ailleurs mettre les 2 experts en contact.

23h il est temps de dormir, le sommeil aura un peu de mal à venir, l’excitation et le stress sont la, demain je fais le marathon du Mont Blanc.

5h Chamonix s’éveille

Le réveil sonne, aucun mal à me lever, je suis surexcité, je file au petit déj, la gérante du gite m’a laissé un petit mot d’encouragement et les instructions pour le petit déjeuner. Je charge la mule sur conseille de Jean Marc Giraud : jambon, fromage, céréales, café, banane, pain et confiture. Je sais que le déjeuner est un peu tard, d’habitude je prends du gatosport mais la je n’avais rien préparé.

5h30 une douche et ensuite j’enfile mon armure, je décide de ne pas prendre de collant long ni les gants ni le bonnet, la météo annonce un temps caniculaire, la veille j’ai vu des trailers ne pas respecter les consignes sur le cross avec bâtons et sans aucun sac sur eux. Je prends donc ma couverture de survie et mon kit de 1er secours on ne sait jamais et tout mon attirail habituel.

6h mes supporters du jour sont au taquets, c’est vraiment génial d’avoir partager ça avec vous Christophe et Greg.

Direction l’église pour retrouver Johann du Taillefer pour une photo du team, Johann a la banane tout comme moi, c’est vraiment chouette de se rencontrer pour la 1ère fois.

Johann et David devant le Mont Blanc

Il est ensuite temps de rejoindre le départ, j’escaladerai une barrière pour me retrouver à quelques mètres de la ligne de départ, on m’a prévenu de ne pas me faire enfermer car il y a beaucoup de monotrace sur le parcours.

image

Et c’est parti, l’émotion est la, l’ambiance est incroyable, il est pourtant 7h du matin, le publique de la région est vraiment incroyable, il nous portera tout au long des 42kms.

Christophe m’attend à 1km du départ pour immortaliser le début de course en vidéo :

Trace GPS du Marathon du Mont Blanc


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Runmygeek 3939 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines