Il y a 100 jours, un tremblement de terre suivi d'un tsunami ont gravement sinistré l'ostréiculture japonaise, frappant tout particulièrement la région de Sendaï. La solidarité s'organise avec l'ONG PlaNet Finance et la Fondation de France.
Dans un premier temps, il s'agit d'envoyer là-bas des flotteurs et des cordages. Il s'agit aussi d'organiser une levée de fonds pour offrir aux ostréiculteurs le matériel dont ils ont besoin. Cette opération est baptisée France O-Kaeshi, « O-Kaeshi » étant le mot japonais pour exprimer un cadeau en retour que l'on fait au Japon.
Gen Sato, le représentant la Japan Oyster Association, organisme japonais de promotion de l'huître, effectue un déplacement en France. Il est venu en Charente-Maritime, puis à Cancale, où il a été accueilli par Stephan Alleaume. Le co-gérant des Parcs de Saint-Kerber est également président de l'Organisation de producteurs conchyliculteurs de Bretagne.
Le monde ostréicole dépend des naissains du Sanriku et, plus particulièrement, des huîtres de la péninsule d'Oshika qui a été l'endroit le plus exposé au tsunami. On estime à 7 millions d'euros la somme nécessaire pour relancer la filière ostréicole de la région. Déjà, plus de 3, 5 millions d'euros ont été trouvés au Japon.
Le projet France O-Kaeshi bénéficie du soutien de l'Ambassade de France au Japon et de Jacques Attali, président de Planet Finance, qui a même prévu d'aller au Japon lors du lancement effectif du projet.
Les donateurs doivent adresser un mail à l'opération France O-Kaeshi à PlaNet Finance Japan ([email protected]) et PlaNet Finance Paris ([email protected]).
Sources : Ouest-France, La Lettre mensuelle.