Vous avez clôturé votre abonnement à un réseau social qui continue pourtant à vous envoyer des notifications par mail ? Et quand par maladresse vous y retournez, ce même réseau vous accueille avec un « Welcome Back » tout sourire ?
Cet enthousiasme vous laisse perplexe ? Et bien vous n’êtes pas seul dans ce cas et les réseaux sociaux distribués l’ont bien compris. On sait depuis un moment déjà que Facebook, Twitter ou Google ont accès à un nombre de données personnelles susceptibles de donner le vertige et la confidentialité de nos données alimente le débat en conséquence. C’est un peu le paradoxe 2.0, une vitrine où la parole est assez transparente et un fond de commerce parfois obscur.
Nous allons essayer d’apporter un peu de lumière. Après Socioclean qui donne une vision d’ensemble de son profil sur internet, voici le tueur de compte, un service en ligne qui vous donnera un aperçu lisible des degrés de liberté dont vous disposez sur vos données.
Vous y distinguerez tout de suite les bons élèves sur fond blanc (Gmail, Twitter, MSN…) des plus controversés (Skype WordPress, iTunes…) sur fond noir.
Aspect participatif mais dans ce contexte forcément un peu délateur, accountkiller permet aussi de signaler les sites qui manquent vraisemblablement de transparence.
Qui a raison qui a tort ? D’un côté les multinationales comme Google ou Facebook qui offrent un service gratuit et peuvent alors légitimement prétendre à une monnaie d’échange (nos données personnelles ?). D’un autre côté, un service qui tente de donner aux utilisateurs une meilleure visibilité de réseaux parfois conçus exclusivement pour accueillir leurs vies privées. Et vous, dans quel camp êtes vous ?
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