En effet, la Cour Suprême des États Unis vient de sanctionner une loi californienne datant de 2005 qui cherchait à bannir les jeux vidéo violents intégrant des « mutilations inutiles au corps d’une victime » afin de protéger les plus jeunes lorsque l’industrie du divertissement n’était selon elle pas en mesure de le faire. Une bataille de 6 ans entre l’État de Californie et l’Entertainment Merchants Association et l’Entertainment Software Association vient donc d’être scellée dans un document d’une centaine de pages.
La Cour Suprême a ainsi estimé que l’univers du jeu vidéo est de la même façon qu’un livre ou un film, une manière de diffuser des idées à l’aide de multiples vecteurs. « Cela suffit à lui conférer la protection du Premier amendement. Sous notre Constitution, l’esthétique et les jugements moraux sur l’art et la littérature sont des quêtes personnelles, ce n’est pas à l’Etat de les décréter, même sous le voile d’un mandat ou de l’approbation d’une majorité « .
Un décision qui ne fera malheureusement pas l’unanimité puisque certains soulignent le comportement actif devant un jeu vidéo qui demande au participant de prendre des décisions contrairement à un livre ou un film. Rappelons également les propos de Nadine Morano qui affirmait dans une interview pour iTélé le 21 juin que : « quand je regarde les programmes que nous avions quand nous étions enfant, comme Flipper le Dauphin, l’autobus impérial, (ou encore) de bonne nuit les petits, je trouve qu’on ne les amène plus dans un monde de sérénité. Il y a une augmentation de l’ultra-violence, il faut se demander pourquoi, au regard de l’éducation, au regard de notre société, avec le développement de certains films très violents ou de certains jeux vidéo « .
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