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L’ALIMENTATION MATERNELLE laisse son empreinte au niveau du fœtus – Inserm- The Faseb Journal

Publié le 29 juin 2011 par Santelog @santelog

L’ALIMENTATION MATERNELLE laisse son empreinte au niveau du fœtus – Inserm- The Faseb JournalUne sous-nutrition au cours de la vie intra-utérine et pendant la lactation, entraîne, pour l'Enfant, des modifications autour de l'ADN à l'origine de pathologies métaboliques à l'âge adulte, nous expliquent ces chercheurs de l'Inserm, du CNRS et de l'INRA qui publient dans le FASEB Journal. Des résultats obtenus à ce stade sur la souris, qui mettent en évidence les répercutions de l'alimentation périnatale et précisément de la malnutrition au niveau du gène de la leptine, l'hormone régulant satiété et métabolisme. Prévenir les maladies métaboliques, favoriser les conditions de la procréation médicale assistée ou encore optimiser les soins aux prématurés sont autant de perspectives ouvertes par cette étude.


D'autres études menées chez l'homme montrent que l'environnement intra-utérin et en particulier l'alimentation maternelle joue un rôle important dans l'apparition, à l'âge adulte, de maladies complexes telles que l'obésité, le diabète ou l'hypertension. Mais ces chercheurs se sont intéressés spécifiquement aux conséquences de l'alimentation maternelle pendant la période périnatale (gestation puis lactation) sur les modifications épigénétiques du génome, c'est-à-dire des altérations stables de l'expression des gènes qui n'entraînent aucun changement au niveau de la séquence nucléotidique de l'ADN.


Des souris gestantes… ont été nourries depuis le premier jour de gestation et jusqu'au sevrage, soit avec un régime contenant 22 % de protéines (souris contrôles), soit avec un régime pauvre en protéines contenant 10% de protéines. Puis, à partir du sevrage, les souriceaux ont été nourris avec un régime contrôle. Les souriceaux dont les mères avaient reçu un régime pauvre en protéines, à l'âge adulte, sont plus maigres par rapport aux souriceaux contrôles et présentent des troubles métaboliques.


Les chercheurs expliquent ces conséquences de la carence en protéines pendant la période périnatale, par une modification épigénétique, une déméthylation au niveau du gène de la leptine, une molécule cruciale pour l'équilibre énergétique de l'organisme puisqu'elle régule les réserves de graisses.


L'alimentation maternelle périnatale laissent ainsi une "empreinte" au niveau des gènes du fœtus qui perdurera tout au long de la vie de l'individu.


Source: Communiqué Inserm - FASEB Journal, 13 juin 2011 doi: 10.1096/fj.11-181792Perinatal Undernutrition Affects the Methylation and Expression of the Leptin Gene in Adults: Implication for the Understanding of Metabolic Syndrome"


L’ALIMENTATION MATERNELLE laisse son empreinte au niveau du fœtus – Inserm- The Faseb Journal
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