Yasumi Matsuno rejoint Level-5

Pendant que les amoureux de sports en tous genres suivent avec attention les transferts vers leur équipe favorite, le jeu vidéo a lui aussi droit à ses changements. Le gros coup de ce début d’été est l’œuvre de Level-5 qui a recruté un créateur extrêmement respecté, Yasumi Matsuno. Ce nom n’a pas le même impact qu’un Hideo Kojima et c’est pourtant un artiste reconnu et admiré dont il s’agit. Tactics Ogre, Final Fantasy Tactics, Vagrant Story ou encore Final Fantasy XII, autant de titres majeurs portant la patte de ce créateur. Employé de Quest avant de rejoindre Square Soft à la demande de Sakagushi lui-même, il quittera l’entreprise avant la fin de Final Fantasy XII. Ce départ est officiellement du à des raisons de santé alors que de nombreuses rumeurs parlent de divergences avec sa direction qui veut lui imposer certains choix, notamment le héros jeune auquel peuvent plus facilement s’identifier les joueurs de la série, alors que Matsuno hésite encore entre deux autres personnages adultes et torturés. Malgré ce départ, le monde d’Ivalice, partagé par FF XII et FF Tactics, reste une création majeure encore citée en exemple lorsqu’il s’agit de définir un background complet pour un jeu. Après une apparition surprise au générique de Madworld en tant que scénariste, on était sans nouvelles de Matsuno, jusqu’à aujourd’hui.

Famitsu a en effet annoncé que Yasumi Matsuno vient d’être recruté par Level-5, le studio à l’origine des Professeur Layton, White Knight Chronicles, Dragon Quest VIII, Rogue Galaxy ou encore Inazuma Eleven. D’un côté le studio désirait engager un grand créateur et lui a promis de le laisser faire ce dont il avait envie, mais de l’autre Matsuno est heureux de travailler pour un studio que ses neveux et nièces adorent. Il déclare même que son prochain jeu visera plutôt les enfants de ses fans habituels. Un partenariat à double sens et qui semble laisser de grandes libertés aux deux parties, de quoi nous offrir des jeux aussi marquants que ses précédentes créations ? On ne peut espérer mieux.