Un nouveau drame impliquant une sélection française et un bus a été évité de justesse. Qualifiées grâce à l’Allemagne, les Bleues en ont même profité pour marquer les esprits.
Un premier quart de finale en Coupe du Monde pour les Bleues (Photo : Reuters)
« Une grosse performance aujourd’hui »
Cette équipe de France là n’a pas envie de faire semblant. Nouveau credo : vite fait, bien fait. Et dans le rôle de la victime sacrifiée pour marquer les esprits, place au Canada explosé en mode puzzle (4-0). Pas la première équipe venue en apparence selon Sonia Bompastor : « Les Canadiennes étaient favorites, elles sont devant nous au classement mondial et ont eu plus de temps de préparation » se remémore la capitaine.
Pourtant, la différence de niveau ne tarde pas à se faire sentir et le collectif insufflé par Bruno Bini porte ses fruits.
Onze contre une
Le collectif, juste le collectif et rien que le collectif face à quelques individualités nord-américaines parsemées sur la pelouse et visiblement perdues au moment d’adresser la bonne passe ou de faire l’appel juste. La fantomatique Christine Sinclair, 117 buts en 160 sélections excusez du peu, n’inquiétera jamais la défense tricolore. Un signe…
En sens inverse, les Bleues ne manquent pas de culot, à l’image de cette frappe de 20 mètres de Gaetane Thiney pour doubler la mise après la pause. Une manière de se « rattrapper » après une ouverture du score guère compliquée pour l’avant-centre de Lyon après un travail de sappe d’Elise Bussaglia. Le collectif encore pour permettre à Camille Abily et Elodie Thomis d’enfoncer le clou (du spectacle).