Faux d'artifice

Great Balls of Fire

C'est du tout faux, mais aussi joli. Articiciels, ces feux. L'idée vaut la chandelle et qu'on la tienne. Tout est illuminé, même nos visages. On regarde le ciel nocturne et son tissu d'étoiles qui disparaissent à chaque flocon incandescent. Ravis par la pétarade aussi. C'est une guerre des étoiles. Un jeu de couleurs, la bataille vue par Disney.  La poudre parle ainsi en chamarrant les nuits festives. Le coup est marqué, performance éphémère de lucioles dessinant l'instant, celui de la joie pure d'être là, sur cette terre à glaner des bribes d'explosions pacifiques. Si l'éclair est naturel en sa sublime et brève apparition, le feu d'artifice est...artificiel et joli. Entre le sublime de  la nature et le joli humain, je ne vais pas vendre la mèche folle, mais...La joie colorée éteint la noirceur des abymes, coupe la frêle luminosité des étoiles, et resserre le monde en une sensation de pétillement spectaculaire. C'est une métonymie divertissante de l'univers.