Après la fermeture du Malones et de la Mascarine, côté ouest, du front de mer mer de Saint-Pierre, c'est un bar bien connu des routards, à l'opposé, qui a fermé ses portes jeudi. L'étau se resserre, Saint-Pierre va bientôt ressembler à Saint-Denis, ville-morte.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, un bar de nuit sudiste voit arriver à l'heure de la fermeture une pléiade de policiers, qui bouclent dans la foulée tout le quartier.
La police n'est pas là par hasard. Un indic à livré des informations. Informations fructueuses, pusique les agents découvriront plusieurs personnes en train de fumer du zamal dans l'arrière cour de l'établissement, et saisiront plusieurs rouleaux d'herbe. C'est un petit trafic qui est mis au jour, en pleine nuit. Le patron de l'établissement en question est emmené au poste, où il lui est signifié la fermeture administrative du bar, pour un mois. Sans compter d'éventuelles (et certaines) poursuites judiciaires.
Le front de mer de Saint-Pierre retrouve une tranquillité qu'il n'avait pas connu depuis le début du XXème siècle : après le coup de force du casino qui a fait fermer deux établissements situés à sa proximité, c'eszt pour un fumeux trafic qu'un autre bar de nuit est contraint à la fermeture.
Entre les deux bouts du boulevard Hubert-Delisle, les bars survivants serrent les fesses. Les clients aussi. Bienvenue dans la capitale du Sud. Le Sakifo a eu chaud. Mais c'est bien connu, ça ne fume pas dans un festival international...
Frenchy