La CSMF réagit positivement à la réforme du médicament

Alors qu’elle s’est montrée particulièrement virulente à propos des initiatives successives du Gouvernement de François Fillon en matière de santé, la CSMF a accueilli la réforme du médicament avec une satisfaction modérée. Il s’agit d’ores et déjà d’une énorme avancée pour Xavier Bertrand dans la mesure où il se heurtait jusqu’à présent à des critiques incessantes. Or, cette réaction de la Confédération des Syndicats Médicaux Français illustre la qualité de cette réforme récemment présentée par le Ministre de la Santé car elle a été également saluée par la Mutualité Française qui fédère pas moins de 600 mutuelles santé en France. Dans le paysage médical Français actuel, chaque mutuelle santé revêt une importance considérable parce qu’elle contribue au financement de la protection sociale. C’est pourquoi, il était parfaitement légitime d’accorder une place majeure aux mutuelles santé dans le cadre des discussions engagées à propos de cette réforme du médicament.

De même, il convient de souligner la pertinence de cette réforme sur le plan conceptuel dans la mesure où elle a associé tous les acteurs en présence notamment la CSMF. Il est aujourd’hui assez ahurissant que des organismes aussi primordiaux que les mutuelles santé ou la CSMF doivent se montrer vindicatifs pour être entendus en matière médicale : « S’agissant des mesures en direction des prescripteurs, la CSMF considère que le pire a été évité, et que les avertissements qu’elle a adressés en direction du Gouvernement ont porté, même si certaines d’entre elles touchant à l’utilisation « hors AMM » de certains produits seront difficiles à appliquer. La CSMF souhaite que les syndicats médicaux représentatifs soient associés à la mise en œuvre concrète des dispositions qui concernent les médecins ». Par voie conséquence, c’est suffisamment rare pour le souligner vigoureusement mais il semblerait que cette réforme fasse globalement l’unanimité même si certains point doivent encore être discutés naturellement. Ainsi, cette réforme démontre parfaitement que le dialogue est indispensable à l’évolution positive du secteur médical Français.