De nouveaux éléments viennent semer le doute sur la crédibilité de la victime présumée de DSK.
Le rapport préparé par un conseiller au Centre Hospitalier St. Luke‘s-Roosevelt, où la femme de chambre a été soignée quelques heures après avoir déclaré avoir été agressée sexuellement, a été remis au procureur de New York, Cyrus R. Vance Jr. et aux avocats de la défense, William W.Taylor III et Benjamin Brafman.
D’après le New York Times, ce compte-rendu évoque une agression sexuelle grave, mais la défense pourrait quand même tirer profit de certaines phrases. Notamment, celles où la femme de chambre affirme qu’après l’agression, « elle a regardé Dominique Strauss-Kahn se rhabiller » -cette déclaration va à l’encontre de la dernière version des faits qu’elle a donné aux enquêteurs-.
« La patiente ‘affirme qu’il s’est habillé’ et ‘a quitté la pièce, sans rien lui dire pendant l’incident’ », précise le journal.
« Ces déclarations relancent la question sur où se tenait exactement la femme quand Dominique Strauss-Kahn s’est habillé. Si elle était dans la pièce, elle aurait donc menti lors des précédentes versions des faits qu’elle a donné aux enquêteurs, dans lesquelles elle affirmait avoir quitté la pièce après l’agression », ajoute-t-il.
Les avocats de DSK et le procureur de New York n’ont pas commenté ce rapport.