Slow Club, c’est un duo pop folk originaire de Sheffield qui s’est formé en 2006. Rien d’extraordinaire jusque là, leur nom de scène donnant plus l’image de chansons aux ralentis que de la dernière trouvaille pop à la mode qu-il-faut-connaître-pour-pas-être-con. Une chose est sûre, Charles Watson à la guitare et Rebecca Taylor à la batterie savent se donner la réplique. Leur deux premiers singles sortis en 2008, intitulés Slow Club et Me and You, laissaient entrevoir des mélodies simples et parfois trop mélancoliques dont on pouvait rapidement être lassées.
En 2009, ils sortent leur premier album, Yeah So, s’émancipant un peu de leur tonalité habituelle souvent languissante. Ils nous proposent des chansons qui donnent le sourire comme Because we’re dead, ou encore Giving up on love et Unless it’s beautiful.
Deux ans après, ils décident de enfin de revenir pour la sortie d’un nouvel opus. Après avoir joué le 12 juin à Clapham Common au festival londonien Get Loaded in the Park 2011, ils préparent leur nouvel album. Ce dernier, qui sera de sorti en septembre prochain et dont le titre Paradise fait saliver, laisse entrevoir des chansons toutes aussi simples, mélancoliques à souhait qu’à leur début mais avec une maturité qu’on ne leur connaissait pas. Le titre exemplaire ? Two Cousins, première track en exposition sur la toile :
Ce titre est bien la preuve que le duo s’est enfin trouvé. Bien qu’ils gardent l’esprit candide qu’on leur connait déjà, quelque chose a changé. Si l’on ne peut pas à proprement parler d’une « révolution », il est par contre évident qu’avec un tempo plus énergique et plus pop, Slow Club prend le bon chemin. En deux mots, vivement l’album.
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