Et boum, la connexion internet qui ne marche plus, je n'ai pas sauvegardé mon article et je reprends après une bonne semaine, en me disant que ce serait bien que je termine mais l'inspiration du jour est partie bien évidemment.
Samedi dernier, il faisait beau sur la gare Montparnasse. Le matin en arrivant à Paris, les camions du défilé commençaient à se transformer en baudruches géantes, la musique à fond les ballons qui se balançaient sur toutes les ridelles, les couleurs de la France et de l'arc-en-ciel qui se détachaient sur le ciel parisien... Et à quelques centaines de mètres de là, nous discutions vacuité (spécificité du bouddhisme), karma. Qu'est-ce que le karma, car on en parle beaucoup, ne serait-ce que dans des discussions banales parfois, sans bien en connaître la signification. Et bien, ce qui fait le karma c'est l'intention, c'est la conscience de l'avant, (avoir l'intention de faire quelque chose), du pendant (faire en étant conscient) et de l'après (assumer l'acte et ses conséquences)... par exemple, je regarde ma montre pour savoir l'heure : c'est un geste technique, mais je regarde ma montre parce que mon ami est en retard et que je veux lui en faire la remarque, c'est produire du karma.
Il y a du bon et du mauvais karma, mais même le bon est non efficace pour atteindre l'éveil. Voilà comme j'ai appris plein de choses intéressantes... et dont vous n'avez probablement rien à faire.
Bref, entre les flonflons de la grande manifestation délirante et joyeuse des rues adjacentes, j'ai choisi le discours sur la nécessité d'un éveil collectif au niveau de la société, sur la question de la dualité, dispersion des productions de notre esprit qui nous éloigne de notre nature ultime, sur le problème de la transcendance et du nirvana.

Bonne lecture et vivons conscients de nos immenses possibilités pour faire un monde meilleur.

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