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Le jour de l’opération; c’était une belle journée, le soleil régnait en maitre au dessus de l’hôpital au allure de château fort. C’était une longue opération, le docteur disait cinq heures… sept heures maximum. Lorsque le cinq heures d’attente est passé, ça commencé à me turlupiner… « mais voyons, pourquoi c’est si long?? » . Puis une autre heure c’est écoulée, j’avais beau lire des bouillons de poulet pour l’âme, plus les petites histoires morales avançaient, plus elles parlaient de cancer et de mort… c’était déprimant, je refoulais mes larmes. J’ai cessé de lire mais l’inquiétude était palpable. Sur les visages des autres compagnons aussi l’inquiétude se lisaient, c’était insupportable. Je leurs auraient donné la main pour les soutenir… mais on est chacun dans notre souffrance. La huitième heure d’attente entamée, la plus difficile. Le mottons me montait à la gorge, j’étais épuisée… puis elle est sortie, faible, enflée, pansée, sur l’oxygène, branchée de partout… c’était pas beau à voir même si j’étais soulagée. Je ne veux plus jamais revivre une journée pareille…

Je suis revenu de ce voyage blessée, grandit, assuré, la tête pleins de souvenirs, le cœur nostalgique, de l’aventure dans le sang et beaucoup de nouvelles croyances encré dans l’âme. Mon séjour auprès de ma mère m’a fait re-découvrir des facettes de ma personnalité que j’avais oublié; l’indépendance, l’aventure, le courage, la patience, l’enfant en soi, la créativité. Ça m’a rappelé aussi que ma mère a la tête dur, elle ne se laisse pas facilement occupée d’elle… je dois quasi la supplier de me laisser faire les choses et la deuxième semaine, elle ne me laisse pas le temps de faire le ménage, elle le faisait avant même que je me réveil le matin…tsk tsk..

L’après-midi, lorsqu’elle devait se reposer, je partais à l’aventure avec fiston sinon elle ne se serait probablement pas reposé…mais c’était agréable de se retrouver là-bas, dépaysée mais pas complètement car cette ville est pleine de couleurs, d’endroits enchantés, de petites libraires, de trésors, de musique…tout ce qui me consume. J’adore.  Mon fils aussi a adoré… il est comme moi, il aime les couleurs, les endroits enchantés et tout et tout en plus d’aimer le monde… les festivals c’est sa place!

À mon retour, une lettre pleine de surprises m’attendait, j’étais si contente

Je vous laisse sur quelques photos en espérant que vous vous êtes amusé ces deux dernières semaines, que vous allez bien et que la vie vous sourit.

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-Jane