Aprés son entrée sur le Marché Libre de la Bourse de Paris début février, la société spécialiste des services à domicile A2micile sera coté sur Alternext dès cet été. A2micile souhaite passer la vitesse supérieure et son président, Joël Chaulet compte bien "tripler l'activité d'ici 2013".
C'est officiel depuis lundi 27 juin, la société de service à domicile A2micile entre en bourse à compter 19 juillet prochain.
Un transfert sur Alternext
A2micile, côté depuis le mois de février sur le Marché Libre, lance une augmentation de capital associée à un passage sur Alternext. A2micile est une société agréée de services à domicile. Avec 98 agences partout en France et un chiffre d'affaire de 21,8 millions d'euros en 2010, la société créée en 2005 fait partie des leaders du secteur au niveau national. Le groupe propose essentiellement 4 types de services : la garde d'enfants, le jardinage ,le ménage et repassage et depuis peu, des cours à domicile.
L'opération prendra la forme d'une augmentation du capital de 2,5 millions d'euros réalisée sous forme d'offre au public. Son montant est de 3,5 ME, dont 2,5 ME par augmentation de capital et 1 ME par cession de titres. Le prix retenu est de 11,43 Euros. L'offre a débuté mardi 28 juin et court jusqu'au 11 juillet.
Du Marché libre, compartiment non réglementé de la place parisienne, il compte être coté sur Alternext, le compartiment des entreprises en croissance. La société souhaite densifier son réseau (environ 80% du produit net de l'augmentation du capital) et développer son offre commerciale.
Les enjeux de Joël Chaulet
Le président et fondateur d' A2micile Joël Chaulet compte "densifier son réseau" et ouvrir une trentaine d'agences en plus (150 agences à ce jour qui gèrent 20.000 clients). Il vise ainsi "le leadership sur le secteur en France", c'est-à-dire dominer dans quelques années son rival O2 en triplant son chiffre d'affaire qui était de 21 millions d'euros en 2010.
La confiance est de mise chez A2micile puisque le marché des services à la personne est en pleine expansion, favorisé par un contexte législatif et fiscal incitatif grâce à la mise en place du système CESU. "Nous avons devant nous un marché infiniment porteur qui va au-delà de nos frontières" se réjouit Joël Chaulet. Ce dernier vise l'Europe "à court/moyen terme via des acquisitions ciblées".