Angleterre 1-1 France, 3-4 t.a.b

Les buts : Jill Scott pour l'Angleterre (59'), Elise Bussaglia pour la France (89')

Ah, mes amis, quel match ! Cardiaques s'abstenir ! C'est simple : on s'est bouffés les ongles du début à la fin du match (imaginez alors l'état des mains, compte tenu qu'on a du tenir une prolongation et des tirs aux buts... Bref).

Tout commence...moyennement. L'Angleterre a une occasion dès les premières secondes de jeu (*stress total*). Heureusement, la France résiste (*retombée de la pression*). Avant que les deux équipes ne se maitrisent (*ennui poli*). La France va alors prendre la maitrise du match, mais rien n'y fait : le ballon ne veut pas entrer. Désesperemment pas. Et l'improbable se produit : l'Angleterre, qui avait quelque chose comme 2 actions à son actif...nous marque un but. Et il faut dire qu'il est beau, en plus, le petit ! Alors là, on s'indigne, on crie à l'injustice. Mais, comme dirait l'autre, dominer n'est pas gagner, et la France en fait l'amère découverte. Les occasions se succèdent pour les Françaises, mais les filets britanniques ne veulent pas trembler, nos Bleues se loupent dans leurs derniers gestes...et, ça y est, qu'on se dit, c'est déjà la fin, nan, je veux pas qu'on parte d'Allemagne, bouh ouh. Et là, enfin. Le miracle. LE BUT FRANCAIS. A la 89ème minute. On l'attendait plus. Mais Bussaglia le fait. Avant de se faire cirer les pompes par Délie.

Hé ! Vous croyez vraiment que c'est le bon moment pour enlever cette tache ??

Et là, c'est les Anglaises, qui avaient effectué tous leurs changements dans l'optique de garder le score intact, qui tirent la tronche. La prolongation est douloureuse. Les corps souffrent, les jambes ne courent plus vraiment...et les Anglaises semblent bizarrement jouer le statu-quo. Après 30 minutes à trottiner sur le terrain, le verdict tombe : ce sera les tirs aux buts (aussi appelés "la grande loterie"). Abily s'avance en première face à la gardienne anglaise...qui arrête son tir. Et bien, ça commence bien, qu'on se dit. Surtout que Céline Deville, la gardienne française, elle, n'a pas la bonne idée d'arrêter les ballons. Il faut compter alors sur la maladresse des Britanniques pour enfin empocher la victoire. Et réaliser : on est en demi-finales !!! You-ouh ! Le public exulte, nous aussi. Surtout qu'un beau match s'annonce : ce sera ou le Brésil, ou les Etats-Unis. Réponse demain. En attendant, on savoure...