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Bienvenues en Roumanie / Bine aţi venit în România!

Publié le 11 juillet 2011 par Atraversleurope

 

Et voilà! L'aventure en Roumanie a maintenant commencé depuis cinq jours et déjà ce pays me surprend. On m'en a parlé ou je l'ai lu quelque part. On dit ça on dit ça. Pour certains elle fait peur, pour d'autres elle fascine. Bref, les préjugés à propos de ce pays sont nombreux, mais comme je ne me fie qu'à ce que je vois et à ce que je vis, alors je préfère la découvrir de mes yeux et m'en faire ma propre opinion. Bien sur il est peut-être un peu trop tôt pour ça, mais je peux néanmoins vous donner mes premières impressions. Alors la Roumanie, effrayante ou fascinante…?

Acoma (9)

Premières impressions

Je suis arrivé en Roumanie le 8 juillet en fin d'aprem à Giurgiu exactement, la première ville Roumaine située juste de l'autre coté du Danube. Tout d'abord je retrouve l'alphabet latin avec quelques lettres un peu différentes. En effet, le roumain est une langue latine et les ressemblances avec le français, l'Italien, l'Espagnol et le portugais sont nombreuses. J'ai donc un peu plus de facilité à comprendre mes interlocuteurs roumains que j'en avais avec mes interlocuteurs Bulgares ou grec.

Toutefois, cela reste quand même assez difficile car, étant entouré de pays slaves, les influences sur la langue sont aussi assez nombreuses. On retrouve donc pas mal de mots Bulgares, Hongrois ou Tchèque, ce qui ne facilite pas la tache. Mais comme mon séjour ici durera au moins un mois, je pense que j'aurais le temps d'apprendre un peu la langue, ce dont je ne me priverais pas.

Giurgiu (4)
 
Giurgiu (1)

Ceci dit, après une petite visite assez rapide de Giurgiu qui n'est pas une ville très grande, je part le lendemain et entame ma marche en direction de Bucarest. Pour m'y rendre, je peux passer directement par la route principale qui file tout droit et qui peut me permettre de rejoindre ma destination en seulement trois jours et peut-être moins. Mais personnellement j'avais une petite envie de trainer un peu et passer plutôt par les petites routes et les petits villages un peu vers l'est, quitte à faire un joli détour. Et tout compte fait, je ne regrette pas d'avoir pris cette décision.

En effet, cela m'a permis de faire mes premières rencontres, mais surtout d'avoir un aperçu de l'accueille Roumain. Et pour ma première journée de marche dans ce pays, j'avoue avoir été surpris. J'attire la curiosité dans tous les villages. On m'arrête souvent pour discuter, pour savoir d'où je viens et ce que je fais. Et je ne vous raconte pas les yeux ébahis lorsque je leur dis que je fais un tour d'Europe à pied. Mais le meilleur reste à venir...

sur la route (1)
 
Acoma (8)

l'accueil Roumain

Après une belle journée de marche, j'arrive dans un petit village du nom de Pietrele où je suis interpellé par 4 mecs. Là encore pareil, on me pose toujours les mêmes questions et les réponses surprennent toujours. Parmi eux, un gars du nom de Silvestro parle un peu Italien, ce qui a facilité le dialogue. Il me dit que c'est dangereux la Roumanie et qu'il me faut être prudent. Mais on m'avait dit la même chose pour la Bulgarie ou la Sicile et pourtant je n'ai pas eu de problème.

Ceci dit, il commence à se faire tard, alors je demande s'il n'y a pas un endroit où je peux planter ma tente. Et apparemment le camping sauvage ici en Roumaine n'est pas interdit. Silvestro dit que je peux la mettre n'importe où, même sur le trottoir. Mais la dame de la maison devant laquelle on était dit que je pouvais la poser dans son jardin et que ça ne posais pas de problème. Ça c'est gentille.

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Pietrele (13)

Après ça, Silvestro s'absente un moment avec ses amis et je me retrouve livré à la merci de tous ces enfants qui viennent me poser tout un tas de question très intéressantes: "ça existe les grenouilles en France?". Mais je fus aussi surpris de voir que parmi eux, deux petites filles qui sont en fait les filles de Silvestro, parlent un espagnol plutôt correct. Et puis nous somme rejoins aussi par Cristina qui elle parle un peu anglais. Comme quoi, suffit pas d'habiter une grande ville pour parler d'autres langues. Dans tous les cas, ce moment passé avec ces enfants fut très agréable, et les photos se sont enchainé car tout le monde voulait en faire, spécialement avec moi, ils voulaient plus me lâcher.

Pietrele (8)
 
Pietrele (16)

Une fois silvestro revenu, nous discutons un peu plus ensemble. Il me parle de son voyage en Italie où il a travaillé, mais aussi des difficultés de la vie en Roumanie, qui apparemment semble plus pauvre que la Bulgarie. Mais pourtant cela n'empêches pas les Roumains d'avoir le cœur sur la main. La preuve, juste après avoir montée ma tente, voilà la fille de Silvestro qui se ramène vers moi avec une belle assiette de bouffe. Des poivrons farcis avec de la viande accompagnée d'une sauce et du pain, ainsi qu'une grande bouteille d'eau bien fraiche. Un vrai régal. Et pourtant je n'ai rien demandé. Et en fait on m'a rien demandé non plus, on m'a juste dit "tiens mange!" Une fois ce bon repas englouti, chacun rentre petit à petit chez soi car il fait déjà nuit et c'est l'heure d'aller au dodo.

Pietrele (1)
 
Pietrele (7)

Tu crois que c'est fini?

Le lendemain il me faut déjà partir, et à peine je finis de remballer la tente que les enfants sortent pour venir me dire au revoir. Ils sont vraiment adorables et j'avoue que qu'il serait tentant de rester un peu plus avec eux. Mais c'est peut-être trop dangereux, si je reste j'aurais du mal à partir après. Je préfère donc reprendre ma route, en zigzagant à travers les villages et en m'enfonçant de temps en temps dans les forêts du parc de Comana.

Il faut dire qu'il fait vraiment très chaud ici et le soleil est une vraie fournaise. Je suis obligé de faire plus de pause et de boire plus aussi. Alors dès que j'ai l'occasion, je marche à l'ombre des arbres de la forêt, ce qui est bien plus agréable, bien que ça rode de serpent dans le coin. Mais j'ai jamais vraiment eu peur des serpents. Au brésil je m'musais même a leur cavaler derrière avec un bâton, je trouvais ça marrant, jusqu'à ce que ce soit eux qui me cavalent derrière...

Acoma (7)
 
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Ceci dit après avoir marché toute la journée, je commence à chercher un coin pour dormir, ce qui n'est pas facile car la région est plutôt plate et il y a des champs à perte de vue. Le camping sauvage étant autorisé, je me dis que ce serait bien de planter la tente au prochain village qui s'apelle Comana. Et là encore, les Roumains continuent de me surprendre. Arrivée au village je me vois interpellé par deux vieux assis sur un banc à l'ombre. Et pendant je discutais avec eux, deux grand gaillard, Yoann et son frère mytika, sortent de la maison d'à coté et m'invitent tout naturellement à manger avec eux, ce que je ne peux refuser.

Je me retrouve alors en plein repas de familles avec le père, la mère, la sœur, les femmes et les enfants. On mange du poisson et de la viande cuite au barbecue, le tout accompagné de quelque bière et de bonnes rigolades. L'ambiance est très festive, et là encore nous jonglons entre le Roumain, l'Italien et l'anglais. Vraiment surprenant ses Roumains! Comme si cela ne suffisait pas, on me propose une fois de plus de planter la tente dans le jardin. Je crois bien qu'ils se sont passé le mot.

 

Acoma (4)
 
Acoma (2)

 

Bref, ce sera tout pour l'instant. Voilà moins d'une semaine que je suis ici en Roumanie et j'ai déjà l'impression que je vais m'y plaire. Les gens sont si accueillants et si gentilles. Les conditions de vie ne sont pas des meilleurs mais pourtant ils vous invitent à leur table, ils vous offrent à boire, à manger, et ce sans rien demander en retour. Jusqu'ici je ne pense pas avoir reçu un tel accueil les premiers jours de mon arrivé dans un pays.

Donc pour une première impression, je dois dire que je suis agréablement surpris. On verra si ça se confirme par la suite, mais je pense que les Roumains n'ont pas encore fini de me surprendre. Alors rendez-vous au prochain épisode, à Bucarest certainement. La revedere!


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