Je n'ai jamais partagé l'espèce d'admiration que certains éprouvent pour Jean-Pierre Chevènement.
Je veux bien croire à son brio intellectuel. Mais loin de l'excuser, cela ne fait qu'aggraver les bizarreries de son positionnement politique.
Un nouvel exemple un peu déroutant. Chevènement a déclaré il y a peu qu'il ne fallait pas quitter l'euro, "car on ne descend pas d'un avion en marche".
Et là je viens de lire un article sur le site du MRC, titré "le paradoxe mortifère de l'euro".
Pour conserver sa cohérence au mouvement chevènementiste, il faudrait donc rectifier la métaphore employée par le ché : on ne sort pas de l'euro car on ne descend pas d'un corbillard en marche.
Voilà qui permettrait au discours du MRC de ne pas avoir l'air d'être orienté différemment selon qu'il s'agit de négocier des alliances avec Royal ou de séduire l'électeur de gauche...