Mon Babysitter // De Bart Freundlich. Avec Catherine Zeta-Jones et Justin Bartha.
Alerte rouge, je crois que Zorro a volé le talent de Catherine Zeta-Jones. Ah, oups, pardon, elle n'en a pas vraiment (merci de me l'avoir rappelé). Bref, je ne suis pas un fan de l'actrice, loin
de là, et son rôle de pimbêche cougar dans ce film n'aide pas vraiment. Même si certaines scènes prêtes à sourire, d'autre plus dramatique aux bons sentiments, on est face au déjà vu et à l'éculé
sujet de la rencontre de deux êtres. Appatow sait faire ce genre de choses mille fois mieux, où est le talent ? J'en sais rien. J'ai donc tenté Mon Babysitter pour Justin Bartha que j'aime bien
et notamment dans Very Bad Trip (même si encore une fois, son utilisation est dérisoire). Avec ce film, le Q.I hollywoodien vient encore de perdre un point, c'est pire qu'à la bourse en pleine
crise des subprimes. J'aime. Soirée navet bonsoir.
Fraîchement séparée de son mari, Sandy débarque de sa banlieue tranquille avec ses deux enfants pour s’installer à Manhattan. Elle emménage dans un appartement juste au-dessus d’un café où
elle rencontre Aram qu’elle convainc bien vite de quitter son job de serveur pour devenir la nounou de ses enfants. Rapidement, le courant passe avec ce jeune homme de vingt ans son
cadet…
Ce film montre une nouvelle fois que le talent à Hollywood il s'est perdu au milieu des cougars du genre de Catherine Zeta-Jones qui, sans boulot, demande des comédies bon marché, qui ont une
histoire toute fabriquée à laquelle le spectateur ne réfléchira pas une seule seconde mais aura sa petite sieste ou son moment de cinéma à lui tout seul pour se goinfrer de pop-corn (histoire de
bien emmerder les autres autour de lui, prêt à sortir biloute (Dany Boon n'aurait jamais du faire Bienvenue chez les Ch'tis, mais c'est de niveau hein) devant le visage sans ride (c'est pas moi
c'est Aram qui le dit) de Catherine Zeta-Jones). J'oubliais, il faut compliquer l'histoire, ne pas la rendre trop has been alors on surfe sur le côté branché des cougar, ça fonctionne, ça fait
vendre (même Madonna s'y est mise).
Mon Babysitter nage dans le délire d'un scénario sans fond ni forme. Il manque de tout surtout du romantisme (éludé en deux secondes chrono dès que Madame entre dans le café pour son café et
qu'elle rencontre un serveur, qu'elle va revoir à un cours de défense (sujet sur lequel on ne revient pas du tout après l'avoir vu, donc 15 minutes de perdues) et enfin qu'elle va engagé en tant
que baby-sitter car le petit à faire des études de sociologies qui ne lui servent à rien, c'est papa et maman qui sont content). Et puis il manque de la comédie. J'ai pas ri. Je sais pas vous (si
vous avez eu le courage d'enfiler (ou de regarder) un navet dans votre cerveau, c'est très juteux, ça passe facilement. Mais quand je ris pas, je suis pas content.
C'est donc à un film balisé qu'on fait face, risible du genre. Certains moments sont cools mais sont vites oubliés derrière la tourista d'un John Schneider toujours aussi mauvais acteur. Le film
aurait pu être plus agréable à voir si seulement il y avait une volonté d'originalité. C'est donc le classique film direct-to-DVD qui passe sûrement très bien une fois bourrés, à deux, dans un
canapé, prêt à une chose : se sauter l'un sur l'autre. Et une fois que tout est fini (aussi bien le film que l'affaire) on se dit : c'était un film plutôt sympa chéri(e).
Note : 2/10. En bref, malgré la volonté de prise de Justin Bartha que j'apprécie, Catherine Zeta-Jones fait la coincée forcée dans un étalage de rien. Un scénario sans romantisme
élaboré ou comédie sympathique et drôle. Un raté.