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{CLASSEMENT} - 15 - Portlandia (Saison 1)

Publié le 11 juillet 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

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{CLASSEMENT} - 15 - Portlandia (Saison 1)


L'une des comédies les plus déjantées de cette saison c'est bien Portlandia. On la doit à un duo du Saturday Night Live. C'est excellent, c'est barré, extrême et souvent incompris mais le côté débile assumé de certaines scènes en fait une série charmante, pleine de futilités et de sketchs à l'humour détourné. Car le principe de Portlandia c'est de rire avec des délires qui pourraient tout droit sortir de la tête d'un scénariste qui aurait pris des extasies. Le casting est merveilleux et surtout les sketchs sont formidables, à la fois des grandes parties de rire face aux délires bizarres de la série mais également face aux histoires souvent sorties d'une imagination débordante. C'est rare de voir des comédies qui usent et abusent du filon comique qui résident au fond de nous. J'ai vraiment été surpris qu'on ailles jusqu'à inventer des tonnes de trucs qu'on aurait pu uniquement voir dans Alice au Pays des Merveilles ou des rêves les plus fous.
Alors que la plupart des séries ont un cadre et des limites, Portlandia en a aucune. Elle se permet tous les délires et même les trucs les plus débiles allant de la parodie des films de campagne politique à la publicité en passant par le magasin qui vend de tout est n'importe quoi. Les deux acteurs principaux de la série livrent vraiment une sorte d'OVNI télévisuel. Je suis à chaque fois encensé par les petites histoires. On ne fait pas des épisodes avec une suite logique mais l'on joue un peu avec les codes de la série où l'on se moque même du cadre fixé, par une réalisation différente sur chaque scène, un ton différent.

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J'en arrive à prendre le cas de l'épisode 5. Un épisode prenant pour trame de fond un festival musical. L'ouverture avec cette affiche pour un chat dénonce un peu la cruauté des gens qui s'en foute au final de ce chat mais qui préfèrent penser à ce fameux festival. Festival basé encore une fois sur la beauté. Une jeune fille voulant participer était toute choquée de découvrir qu'elle ne pourrait pas passer sur scène. Il faut dire que la chute finale (elle ne sait pas jouer de la guitare) était énorme. Même si j'ai trouvé assez dégueulasse le trip "poney", le reste était sorti tout droit d'une imagination sans queue ni tête. Mais il y a un autre rapport avec la musique dans cette série, notamment avec cet hôtel techno ou encore avec la chanson "Back in the 90s" de l'épisode pilote.
Le jeu des deux acteurs principaux est une merveille brute de pomme. C'est divin. Les scènes se déroulent et ne se ressemblent pas. Même si l'on retrouve la plupart du temps des lieux connus, l'ensemble est tellement connoté de nouvelles références qu'on arrive même plus à distinguer la réalité de l'imaginaire. C'est une parfaite série pour trouver ce qu'il y a de plus bizarre au fond de notre inconscient. Je salue le talent de Fred Armisen et Carrie Brownstein. Ces deux acteurs donnent vraiment le petit plus de la série. Poussant les limites de l'extrême et même des codes de déontologie. Ce n'est pas une série commune, elle est très élitiste finalement puisqu'il faut comprendre son humour, mais une fois dedans, c'est que du bonheur.
Meilleur épisode : 1.02 "A Song For Portland"
Pire épisode : 1.06 "Baseball"


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