Vous avez certainement remarqué, comme moi, que les jeunes sont confrontés au sexe, parlent de sexe ou pratiquent le sexe de manière de plus en plus précoce.
Les médias, internet, la télé, les grandes enseignes ont bien flairé le créneau et les incitent à devenir sexués de plus en plus jeunes.
Partout, le sexe est mis en avant : dans les films, dans les séries, dans les chansons, sur les forums, sur les sites, dans les magazines, etc. Le sexe y est valorisé. Tous ces médias, au sens large du terme, semblent dire aux pré-adolescents : « Si tu n’es pas « sexe », si tu n’as pas encore couché à 13 ans, tu es nul ».
A force de répéter ce genre de discours, les pré-adolescents finissent par succomber. Et, ceux qui n’ont pas de copains ou copines, qui ne parlent pas de sexe à longueur de temps, se sentent dévalorisés, se détestent et finissent par perdre confiance en eux. Ils croient tellement que le comportement normal est la sexualisation à outrance qu’ils sont mal dans leur peau quand ils ne pensent pas encore au sexe.
La sexualisation précoce est surtout visible chez les très jeunes filles. Il suffit de voir les vêtements qui leur sont proposés dans les magasins pour se rendre compte que les grandes enseignes veulent les transformer en petites femmes sexy.
Ces jeunes filles sortent très tôt de l’enfance, trop tôt certainement. Elles n’ont pas le temps de se construire. Elles se lancent à corps perdu dans la recherche d’un copain, dans la pratique d’activités sexuelles débridées et outrancières.
Mais qui doit-on blâmer ?
Les médias ?
Oui, certainement. L’accès au sexe sous toutes ses formes est possible par tous trop facilement.
Les pré-adolescents ?
Un peu tout de même parce qu’ils font preuve, comme souvent, de faiblesse de caractère en se laissant entraîner dans la sexualisation précoce pour faire comme tout le monde… C’est difficile, dans la cours des écoles ou des collèges (je vous parle pas des lycées), de ne pas se fondre dans la masse et de refuser la sexualisation précoce. Ces enfants rebelles sont raillés, rejetés, dénigrés et sont les souffre-douleurs de leurs camarades qui, parfois, leur infligent des gestes obscènes parce qu’ils ne sont pas comme eux.
Mais, je pense qu’il reste encore des personnes à blâmer en premier lieu : les parents.
Ces derniers ne sont-ils pas fautifs en laissant faire ?
Si je ne m’abuse, ce sont eux qui sont chargés de faire l’éducation de leurs enfants. S’ils mettaient le « holà », s’ils expliquaient à leurs enfants que le sexe ne se pratique pas trop tôt, s’ils ne donnaient pas le mauvais exemple, j’imagine que la sexualisation précoce ne ferait pas autant de ravage.
Il faudra certainement des drames comme celui dans lequel une collégienne de 13 ans a été massacrée à cause d’une rivalité amoureuse, pour que les gens s’en émeuvent et se mobilisent pour faire changer les mentalités.
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