Deux jours après mon bénévolat photographique au paracyclisme, je dois malheureusement avouer qu’il y a une différence entre avoir 59 ans et 60.
L’an dernier, après quatre jours de bénévolat, j’ai recommencé ma vie de retraité actif sans trop de problèmes.
Cette année, je suis épuisé, courbaturé, exténué. Je me sens comme une vieille chaussette, un ballon dégonflé. Ce qui me fait dire qu'il y a une grosse différence entre avoir 59 et 60 ans.
Cours, saute, grimpe, agenouille, photos en moto, à pied, en voiture, cela de 8 heures du matin à 18 heures le soir, sans compter qu’il faut vider les cartes mémoires dans l’ordinateur une fois revenu à la maison, nettoyer les objectifs, classer et trier les photos.
J’étais tellement impliqué, que je continuais à faire de la photo de paracyclisme la nuit dans mes rêves.
Je me réveillais à quatre heures du matin, sans être capable de me rendormir, obsédé par la peur de ne pas entendre le réveil matin et d’arriver en retard… à mon bénévolat.
Je ne travaille que quatre jours par année et je suis incapable de prendre mon temps.
Hier, j’ai dû tondre le gazon sous une température équatoriale. En après-midi, j’étais un somnambule funambule; je déambulais les yeux fermés, les deux pieds dans la même bottine.
Ce matin, sauf le fait que je sens les muscles de mes jambes comme des élastiques usés, les genoux comme des pentures rouillées, j’ai fait une randonnée à vélo d’une trentaine de kilomètres, toujours sous une température équatoriale.
Je reviens à la vie.
Lo x