Mauvaise nouvelle sur la route des vacances. Alors que le prix du baril de brut reprend doucement mais sûrement des couleurs sur les places financières, dépassant allègrement les 100 dollars, le PDG de Total, Christophe de Margerie, a annoncé lundi sur Europe 1 que le prix de l'essence à la pompe allait enregistrer, dans les prochaines semaines, une hausse de quelques centimes par litre.
Mais le pire reste peut-être à venir. Christophe de Margerie a en effet mis en garde contre un excès de naïveté, rappelant que, "par définition", le marché de l'énergie est un marché "qui se rétrécit", ce qui explique selon lui la hausse inéluctable des prix. Doit-on d'ores et déjà se faire à l'idée d'une croissance économique basée sur un pétrole de plus en plus cher ?
Un pétrole cher, oui, estiment les spécialistes, mais tous n'ont pas la même idée du seuil qui conduirait à un changement de paradigme économique.